La comédienne a partagé le quotidien d'une famille qui vit dans une communauté aborigène, en Australie. 1:24
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La comédienne, qui a participé à l'émission "Rendez-vous en terre inconnue", est revenue mardi sur Europe 1, sur son expérience en Australie à la rencontre des aborigènes.
INTERVIEW

Partir à la découverte de contrées inconnues et de populations retirées, la comédienne Cristiana Reali "en rêvais". Son souhait a été exaucé par Frédéric Lopez. L'animateur a emmené la comédienne en Australie à la rencontre des aborigènes pour sa vingtième édition de Rendez-vous en terre inconnue, une émission qui sera diffusée mardi soir sur France 2. "Cela faisait longtemps que je demandais à Frédéric de m'amener et un jour il m'a fait cette proposition", explique mardi Cristiana Reali dans le Grand direct des médias, sur Europe 1.

A la rencontre d'une famille aborigène. La comédienne a partagé le quotidien d'une famille qui vit dans une communauté aborigène : "ils ont souffert des conditions de vie qu'ils ont eu dans le passé mais qu'ils subissent aussi dans le présent", rappelle mardi Cristiana Reali. "Il y a eu un génocide passif des aborigènes avec toutes sortes de drames qui ont fait que l'Etat a demandé des excuses en 2006 pour tout ça", souligne-t-elle.

"Au fur et à mesure, j'avais des indices". Elle dit avoir été profondément "touchée" par cette rencontre. "Je ne savais vraiment rien de leur situation avant de partir. Je savais que les aborigènes étaient très peu. J'imaginais qu'ils étaient moitié intégrés. Mais au fur et à mesure de l'émission j'avais des indices, j'osais poser un peu plus de questions", explique Cristiana Reali.

"On peut s'oublier complètement". L'émission lui a également donné l'occasion de se déconnecter de sa vie médiatique. "Je n'ai pas du tout penser à mon métier. Très vite, même s'il y a deux caméras qui nous filment en permanence, on oublie. On peut s'oublier quand on est complètement retiré, dans une autre vie. Cela me fait réfléchir. L'intérêt était sur eux et c'était eux qui m’intéressaient".