Il y a cinq ans déjà, la France était frappée par les attentats les plus meurtriers de son histoire. Le 13 novembre 2015, quelques mois seulement après l'attentat de Charlie Hebdo et de l'Hyper Casher, plusieurs attaques coordonnées touchaient le Stade de France, le Bataclan et des terrasses de l'Est de Paris. Le bilan : 131 morts et 413 blessés. La chaîne C8 diffuse ce mercredi à 21h15 un documentaire sur cette année 2015 dans sa globalité, par le prisme de ces attaques, intitulé "De Charlie Hebdo au Bataclan, les derniers secrets des attentats de 2015".
Au micro d'Europe 1, le réalisateur Jérôme Korkikian explique pourquoi il a opté pour cet angle plutôt que de se concentrer sur les journées noires de 2015. "Il y a déjà eu des documentaires qui ont très bien traité des attentats, soit de janvier, soit de novembre. Nous, ce qui nous intéressait, c'était de traiter de l'ensemble de cette année, parce qu'elle marque un vrai tournant par son ampleur, par la succession d'attentats", analyse-t-il.
"C'est une année dramatiquement historique pour la France. Et le fait d'étudier et d'aligner cette série d'attaques permet également de prendre du champ et de mettre en perspective ces évènements dans un contexte plus large, qui est géopolitique, dans lequel la France intervient en Syrie et contribue, de par sa politique extérieure, à augmenter la menace sur son sol", poursuit le réalisateur.
Les coulisses de 2015
Dans ce nouveau documentaire, Jérôme Korkikian évoque les derniers secrets des attentats de 2015. "Les secrets c'est aussi d'être côté coulisses, avec les gens qui étaient au pouvoir à cette époque-là, qui nous racontent comment ils l'ont vécu de l'intérieur", révèle-t-il. "Les secrets ce sont aussi de petites anecdotes, des décisions à prendre, des convictions qui n'étaient pas forcément mises sur le devant de la scène en 2015 et qui ressortent plus facilement aujourd'hui."
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Parmi les personnalités interrogées, François Hollande, alors président de la République mais aussi le ministre de l'Intérieur de l'époque, Bernard Cazeneuve, le procureur de la République François Molins, des membres du GIGN et du RAID qui sont intervenus sur place, ou encore le chef des vigiles du Bataclan.