Les "Gérard de la politique" décernés

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avec AFP

Nicolas Sarkozy remporte le "Gérard de la petite phrase qui les suivra jusqu'à la tombe" avec son célèbre "Casse toi pauv' con". Il était opposé dans cette catégorie à Jacques Chirac, Ségolène Royal, Rachida Dati et Valéry Giscard d'Estaing (pour son "Au revoir!").

 

Eric Besson obtient le "Gérard de la personnalité politique géographiquement contrariée", et Dominique de Villepin celui auquel "la Vierge Marie est apparue" pour l'appeler à se présenter en 2012, mais qui malgré son ardeur au combat "va se manger un vieux 0,4% dans la face".

 

Frédéric Lefebvre obtient deux Gérard : celui du "simplet dont on frémit à la pensée qu'il ait des responsabilités" (ex aequo avec le président des jeunes UMP, Benjamin Lancar) et le "Gérard du ministre qui lèche le plus les bottes de son président" (pour sa phrase: "Nicolas Sarkozy a un tort, c'est qu'il a raison trop tôt").

 

Jack Lang remporte le "Gérard du vieux machin fabriqué sous Mitterrand qui n'a plus aucune chance de rien mais qui s'accroche quand même, au lieu d’aller pêcher la crevette avec Jospin sur l'Ile de Ré".

 

Cécile Duflot, elle, doit son "Gérard de l’idée de programme griffonnée sur un coin de nappe en papier avec cinq pastis, un cassoulet, une bouteille de Côtes du Rhône et deux calvas derrière la cravate, et allez zou!" à cette phrase: "On aura tous une allocation à la naissance, le revenu universel".