L'opération séduction de Delarue

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Hélène Favier (avec AFP) , modifié à
"Dans suspension provisoire, il y a provisoire", assure l'animateur au magazine Gala.

Mea culpa bis. Quelques heures après son interpellation, mardi dernier, Jean-Luc Delarue s'adressait directement à son public, lui présentant ses excuses. L'animateur poursuit mercredi son opération de reconquête dans une interview au magazine Gala, présentée comme une "confession" par l'hebdomadaire.

Il veut revenir à la télévision

La drogue ? "Cela a toujours été quelque chose de solitaire, quelque chose dont je ne suis pas fier. Je tiens à dire à tous ceux qui seraient tentés de ne jamais commencer car de toutes façons, un jour il faudra arrêter", assure l’animateur, suspendu par France Télévisions, au lendemain de sa garde à vue dans le cadre d'une enquête sur un trafic de drogue. Un message "moralisateur" en vue de son prochain retour ? L’animateur ne cache pas, en effet, son intention de "guérir et revenir".

"J'ai la chance de ne pas être accro"

La cocaïne "est quelque chose de dangereux. Un cercle vicieux (...) duquel j'étais en train de sortir (...) Mon médecin pensait que c'était plus facile d'arrêter pendant une période de repos", insiste le producteur de Toute une histoire.

"On ne peut pas faire comme s'il ne s'était rien passé (...) Je ne minimise pas les faits. Dans suspension provisoire, il y a provisoire. J'ai la chance de ne pas être accro", martèle le l’animateur qui affirme "comprendre parfaitement" la décision de France Télévisions de le suspendre. "Ces derniers mois, j'ai déjà arrêté de longues périodes. Ce troisième arrêt est définitif".

L'animateur avait été placé en garde à vue le 14 septembre, dans le cadre d'une enquête sur un trafic de drogue.