Vladimir Poutine promet une réplique aux attaques ukrainiennes sur le sol russe

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avec AFP // Crédit photo : ALEXANDER NEMENOV / AFP
Le président russe, Vladimir Poutine, a juré que son pays répondrait aux récents bombardements ukrainiens sur son territoire. Des frappes et des incursions sur son sol vus comme une "tentative" de "perturber" l'élection présidentielle, durant laquelle il devrait être réélu pour un cinquième mandat. 

Vladimir Poutine a juré vendredi que son pays répondrait aux récents bombardements ukrainiens sur son sol et dénoncé les incursions de combattants pro-Ukraine, une "tentative" de "perturber" la présidentielle qui doit le voir réélu en l'absence de candidats frontalement opposés à sa politique.

"Ces frappes de l'ennemi ne restent et ne resteront pas impunies"

Depuis vendredi matin, les Russes sont appelés aux urnes, tandis que, ces derniers jours, les assauts terrestres et les frappes de drones et d'obus du côté russe de la frontière avec l'Ukraine se sont multipliés, faisant plusieurs morts et blessés, selon les autorités. "Ces frappes de l'ennemi ne restent et ne resteront pas impunies", a assuré le président russe au cours d'une réunion télévisée de son conseil de sécurité. Évoquant plus spécifiquement les incursions terrestres, il a assuré que, "dans toutes les directions, l'ennemi n'a connu aucun succès, il a été partout repoussé et s'est retiré, ou plutôt a fui avec de lourdes pertes".

 

Selon lui, de telles attaques en provenance d'Ukraine visant le territoire russe sont ont pour "but de perturber le processus de vote et d'intimider la population, au moins dans les régions limitrophes de l'Ukraine". Vladimir Poutine, qui vante régulièrement "l'unité" de la société russe après plus de deux ans de conflit en Ukraine, malgré les lourdes sanctions occidentales, a ainsi de nouveau fait vibrer cette corde dans son discours. "Je suis sûr que notre peuple, le peuple russe, réagira avec encore plus d'unité", a-t-il lancé, promettant que la nation ne se laisserait pas "intimider" malgré "des pertes civiles".

L'actuel maître du Kremlin, au pouvoir depuis près d'un quart de siècle, doit être réélu dimanche, sans opposition, à l'issue de trois jours de scrutin.