Trump annonce que sa femme Melania est à la frontière avec le Mexique

La Première dame doit notamment se rendre dans un centre où sont hébergés des enfants et sur un site des garde-frontières.
La Première dame doit notamment se rendre dans un centre où sont hébergés des enfants et sur un site des garde-frontières. © AFP
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avec AFP , modifié à
Après plusieurs jours de polémique sur la séparation des enfants de leurs parents migrants, la Première dame va se rendre dans un centre où sont hébergés des enfants. 

Le président américain Donald Trump a annoncé jeudi que son épouse Melania se trouvait à la frontière avec le Mexique, où elle doit visiter plusieurs centres d'accueil d'immigrants en pleine polémique sur la politique de zéro tolérance de son mari. La Première dame doit notamment se rendre dans un centre où sont hébergés des enfants et sur un site des garde-frontières.

Elle se trouve à McAllen au Texas, où elle s'est posée à 16h50, heures françaises, sous une pluie battante qui a forcé à un léger changement dans le déroulement du programme. Le ministre de la Santé et des Services sociaux Alex Azar l'accompagne pour ce déplacement tenu secret jusqu'à leur atterrissage. Le centre pour enfants, Upbringing New hope Children's Chelter, accueille actuellement une soixantaine de mineurs âgés de 5 à 17 ans, originaires du Honduras et du Salvador.

La tolérance zéro de Trump en matière d'immigration. Selon un haut responsable, la plupart sont des adolescents et adolescentes qui sont arrivés aux Etats-Unis sans être accompagnés d'adultes. Seuls six ont été séparés de leurs parents, a précisé cette source. Une violente controverse a éclaté, y compris à l'étranger, après la révélation que plus de 2.300 enfants avaient été séparés de leurs parents entre le 5 mai et le 9 juin. Ils ont été placés dans des centres - parfois à des milliers de kilomètres - après la décision de Donald Trump en avril d'appliquer une politique de "tolérance zéro" en matière d'immigration pour tenter de dissuader les candidats à l'exil aux États-Unis. Le milliardaire républicain a finalement fait volte-face mercredi en signant un décret mettant fin aux séparations systématiques.