Trump accuse le New York Times de "trahison" pour un article

Donald Trump a répété que les journalistes étaient les "ennemis du peuple", samedi sur Twitter (photo d'archives).
Donald Trump a répété que les journalistes étaient les "ennemis du peuple", samedi sur Twitter (photo d'archives). © STEFAN ROUSSEAU / POOL / AFP
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avec AFP , modifié à
"C'EST FAUX", a tweeté le président américain après la publication d'informations défavorables à son gouvernement par le journal, samedi. 

Le président américain Donald Trump a accusé samedi le New York Times d'avoir commis "un acte virtuel de trahison" en publiant des informations selon lesquelles les États-Unis multiplient les intrusions numériques dans le réseau électrique russe.

Une cible fréquente pour le président

"Ces ratés du New York Times viennent de faire une histoire disant que les États-Unis augmentent substantiellement leurs cyberattaques contre la Russie. Ceci est un acte virtuel de trahison", a tweeté Donald Trump. "AUSSI, C'EST FAUX !" s'est-il emporté, en traitant le quotidien new-yorkais de "corrompu" et en répétant ses accusations selon lesquelles les journalistes sont "les ennemis du peuple".

Le New York Times, qui publie régulièrement des articles d'investigation défavorables à Donald Trump, est la cible fréquente de la colère du président américain contre la presse.

De nouvelles révélations samedi

Le journal a rapporté samedi que le gouvernement américain a multiplié les intrusions informatiques au sein du réseau électrique et d'autres cibles en Russie pour adresser un avertissement à Moscou, soupçonné de faire de même aux États-Unis, et pour préparer une éventuelle cyberattaque en cas de conflit majeur entre les deux pays.

Selon les responsables américains cités par le journal, Donald Trump n'a pas été mis au courant dans le détail de ces opérations. Le Pentagone et les services de renseignement hésitant à informer le président des opérations en cours contre la Russie "de crainte de sa réaction, et face à la possibilité qu'il les annule ou en discute avec des responsables étrangers, comme en 2017 lorsqu'il avait mentionné une opération sensible en Syrie devant le ministre russe des Affaires étrangères", explique le New York Times.