Terrorisme : trois inculpations après les perquisitions en Belgique

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avec AFP , modifié à
Douze personnes étaient en garde à vue après "plusieurs dizaines" de perquisitions menées dans la nuit de vendredi à samedi par les autorités belges. Trois ont été inculpées.

Trois personnes ont été inculpées et placées en détention provisoire, samedi, après la vague de perquisition intervenue la nuit précédente dans 16 communes de Belgique, dans le cadre d'un dossier de terrorisme. Ces trois hommes sont poursuivis pour "tentative d'assassinat dans un contexte terroriste" et "participation aux activités d'un groupe terroriste", a indiqué le parquet fédéral belge.

Vague de perquisition. Ils faisaient partie des douze personnes en garde à vue, après que "plusieurs dizaines" de perquisitions avaient été menées par les autorités belges. Les neuf autres ont été remises en liberté après avoir été entendues. Ces perquisitions, menées dans 152 boxes de garage, n'avaient permis de trouver "ni arme ni explosif". Quarante personnes avaient été interpellées au total, la plupart relâchées immédiatement.

L'Euro visé ? Selon la chaîne privée flamande VTM, la menace terroriste pesait sur des événements liés au match que la Belgique a livré, samedi à 15h, contre l'Irlande dans le cadre de l'Euro 2016 en France. Le site de TF1 assure de son côté que c'était un rassemblement de fans qui étaient visé. Des informations impossibles à confirmer pour le moment. Dans la matinée de samedi, le parquet s'était borné à indiquer que "les éléments recueillis dans le cadre de l'instruction nécessitaient d'intervenir immédiatement".

Le niveau d'alerte n'a pas été relevé. Si le Conseil national de sécurité belge a été réuni samedi matin, le niveau d'alerte, actuellement de 3, n'a pas été relevé. Le Premier ministre belge, Charles Michel, a assuré que la situation était "sous contrôle". Pour preuve, le gouvernement a décidé de "maintenir" les événements publics prévus, dont ceux liés à l'Euro. En revanche, des "mesures complémentaires et adaptées en matière de sécurité" doivent être déployées. "Nous sommes très vigilants", a ajouté Charles Michel. "Nous surveillons la situation d'heure en heure et allons poursuivre la lutte contre l'extrémisme, la radicalisation et le terrorisme avec détermination."