Tensions au Moyen-Orient : David Cameron veut des «sanctions coordonnées» contre l'Iran de la part du G7

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avec AFP
Le ministre britannique des Affaires étrangères David Cameron souhaite que les pays du G7 imposent des "sanctions coordonnées" contre l'Iran, après son attaque inédite contre Israël, a-t-il déclaré mercredi à des télévisions britanniques, lors d'une visite en Israël.

Israël "est en train de prendre la décision d'agir" en réponse à l'attaque iranienne sans précédent de samedi soir, a affirmé David Cameron, qui, avec son homologue allemande Annalena Baerbock, a rencontré mercredi matin le chef de l'Etat israélien Isaac Herzog.

"Nous espérons" qu'Israël réagira "d'une manière qui contribuera le moins possible à une escalade et d'une manière à la fois intelligente et dure", a-t-il ajouté. Douze jours après une frappe meurtrière contre son consulat à Damas le 1er avril, imputée à Israël, l'Iran a lancé samedi soir une attaque de drones et de missiles contre le territoire israélien, la première jamais menée à partir du sol iranien.

"Les Etats-Unis vont imposer de nouvelles sanctions visant l'Iran"

La quasi-totalité des 350 engins ont été interceptés avec l'aide des États-Unis et d'autres pays alliés, dont le Royaume-Uni, a affirmé Israël qui a fait état de blessés. David Cameron a dit souhaiter que le G7 prenne "des sanctions coordonnées contre l'Iran", accusant ce pays d'être derrière "tellement d'activités malveillantes" dans la région, en soutenant le Hamas, le Hezbollah et les Houthis.

Les chefs de la diplomatie des pays du G7, qui réunit États-Unis, Canada, Royaume-Uni, France, Allemagne, Italie et Japon, vont se rencontrer cette semaine à Capri, en Italie. Ils doivent envoyer "un message clair, sans équivoque" à l'Iran et montrer "un front uni", a estimé David Cameron.

La Maison-Blanche a déjà annoncé mardi de nouvelles sanctions contre l'Iran. "Dans les prochains jours, les Etats-Unis vont imposer de nouvelles sanctions visant l'Iran, dont ses programmes de drones et missiles", son corps des Gardiens de la révolution et son ministère de la Défense, a détaillé dans un communiqué Jake Sullivan, le conseiller à la sécurité nationale du président Joe Biden.