Xi Jinping, pourtant pas invité au G7 à Hiroshima, est au coeur des discussions à ce sommet. 1:22
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Sébastien Le Belzic (correspondant à Pékin), édité par Corentin Alloune / Crédit photo : Noel CELIS / AFP , modifié à
Avec la guerre en Ukraine, c'est l’autre sujet de l’agenda du G7 qui s’ouvre ce vendredi à Hiroshima au Japon. La Chine se protège d'un éventuel chantage économique et envisage de répliquer si ses entreprises devaient être sanctionnées par les pays du G7 pour leur soutien à la Russie dans son effort de guerre.

Ce n'est "pas un G7 antichinois" a insisté prudemment l'Élysée juste avant l’ouverture du sommet ce vendredi. La Chine qui sera dans toutes les têtes, même si contrairement à l’Inde et au Brésil, elle n’a pas été invitée à participer à ce sommet à Hiroshima, au Japon. 

Un G7 perçu comme un instrument de domination de l’Occident par la Chine

Pour Pékin, c'est une injure et le G7 n’est qu’un instrument de domination de l’Occident. "Le G7 s’ingère grossièrement dans les affaires intérieures de la Chine. Il a calomnié et discrédité la Chine avec malveillance. Ses déclarations sont pleines d'arrogance et de préjugés sinistres", explique Wang Wenbin, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères. 

La Chine redoute d’être sanctionnée pour son soutien à la guerre menée par Vladimir Poutine. Plusieurs de ses entreprises sont dans le collimateur de Washington, du Japon et des pays de l’Union européenne, soupçonnées de soutenir l’effort de guerre russe.

Pékin promet des représailles en cas de sanctions et le G7 va tenter de s’accorder sur un mécanisme pour se protéger d'un éventuel chantage économique de Pékin.