Réélection d'Ali Bongo au Gabon : son rival Ping dénonce un "déni de droit"

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avec AFP
L'annonce des résultats provisoires le 31 août avait déclenché des émeutes meurtrières dans le pays.

L'opposant Jean Ping a qualifié samedi la validation de la réélection du président gabonais Ali Bongo Ondimba par la Cour constitutionnelle de "déni de droit".

"Je ne reculerai pas". Dénonçant devant la presse le "parti pris" de la Cour, Jean Ping, qui avait déposé un recours devant le juge constitutionnel contre les résultats provisoires de l'élection donnant Ali Bongo vainqueur, a qualifié le verdict de "déni de droit". L'annonce des résultats provisoires le 31 août avait déclenché des émeutes meurtrières et des pillages massifs dans le pays.

"Je ne reculerai pas. Président clairement élu des Gabonais, je demeure à votre côté pour défendre votre vote et votre souveraineté", a-t-il lancé à l'intention de ses partisans, en dénonçant une décision "inique". La Cour, tout en modifiant partiellement les résultats du scrutin du 27 août, a indiqué qu'Ali Bongo gardait une avance sur son rival, qui s'était proclamé élu après l'élection. La capitale gabonaise était quadrillée samedi par un imposant dispositif des forces de sécurité.