À l'issue d'un bref échange avec le président américain, le président russe a estimé que le comportement de Donald Trump était aussi "extrêmement correct et bienveillant".
Le président russe Vladimir Poutine a fait samedi l'éloge de Donald Trump , un "homme bien élevé et d'un contact agréable", à l'issue d'un bref échange avec le président américain au cours du forum de l'Asie-Pacifique (Apec), à Danang au Vietnam.
"Le comportement du président américain est extrêmement correct et bienveillant, "a estimé le président russe, lors d'une conférence de presse à l'issue du forum de l'Apec. Donald Trump "est un homme bien élevé et d'un contact agréable", a-t-il assuré, interrogé sur la manière très particulière du président américain de saluer ses interlocuteurs par une poignée de main un peu brutale.
Pas de tête à tête entre les deux présidents : la faute "à l'agenda". Donald Trump et Vladimir Poutine ont échangé par deux fois une poignée de main, ainsi que quelques mots au cours de ce sommet, mais sans véritable tête-à-tête. Le fait qu'il n'y a pas eu de face-à-face est lié "à l'agenda chargé de Donald Trump, à mon agenda à moi et à certaines formalités du protocole", a expliqué à la presse Vladimir Poutine, en assurant n'y voir "rien de grave". "Nous avons parlé de tous les sujets que nous voulions aborder", a-t-il affirmé.
"Nous sommes prêts à aller de l'avant". "Les relations entre la Russie et les États-Unis ne sont pas encore sorties de la crise", a reconnu l'homme fort du Kremlin. "Mais nous sommes prêts à tourner la page et aller de l'avant", a-t-il assuré. "Nous voulons avoir des relations harmonieuses avec les États-Unis", a souligné le président russe.
Pendant la campagne, Donald Trump a souvent couvert d'éloges le maître du Kremlin. "Nous allons avoir une formidable relation avec (Vladimir) Poutine et la Russie", allait-il répétant. Mais les soupçons de collusion entre son entourage et le Kremlin et une série de contentieux entre les deux pays, notamment sur la crise ukrainienne , ont considérablement assombri le tableau. Au bout du compte, l'ancien homme d'affaires de New York et l'ex-chef à la tête du FSB (ex-KGB) n'ont, à ce jour, eu qu'un seul véritable entretien : en Allemagne, en juillet, en marge du G20.