Pêche post-Brexit : la position britannique n'a pas changé, affirme Johnson

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avec AFP
Le Premier ministre Boris Johnson a affirmé mardi que la position britannique dans la dispute avec la France sur la pêche post-Brexit n'avait pas changé. La veille, Emmanuel Macron avait lâché du lest sur la question, en repoussant l'application de sanctions. 

La position britannique dans le conflit avec la France sur l'accès aux zones de pêche après le Brexit n'a pas changé, a déclaré le Premier ministre Boris Johnson mardi, au moment où les discussions se poursuivent pour régler cette dispute.

Toujours la même position

"Vous demandez si le Royaume-Uni a changé de position sur la question de la pêche. La réponse est non", a déclaré le dirigeant conservateur, interrogé par un journaliste lors d'une conférence de presse à la COP 26 à Glasgow, en Ecosse. "Nous travaillons très très étroitement avec nos amis et partenaires français sur les choses qui comptent", a déclaré Boris Johnson. Évoquant la lutte contre le changement climatique et la réduction des émissions de C02, il a déclaré que "par rapport à ce problème extrêmement important, ceux que vous avez mentionnés sont vraiment sans importance".

En vertu de l'accord du Brexit, les pêcheurs européens peuvent continuer à travailler dans certaines eaux britanniques à condition de pouvoir prouver qu'ils y pêchaient auparavant. Mais Français et Britanniques se disputent sur la nature et l'ampleur des justificatifs à fournir. Les Français ont menacé d'interdire aux navires de pêche britanniques de débarquer leurs cargaisons dans les ports français et de renforcer les contrôles des bateaux et des camions si Londres n'accorde pas davantage de licences aux pêcheurs français.

Des sanctions repoussées

La France a toutefois repoussé l'entrée en vigueur de mesures de rétorsion décidées contre le Royaume-Uni, prévues initialement mardi, pour poursuivre les discussions et tenter de trouver une solution. Une réunion est prévue jeudi à Paris entre le secrétaire d'Etat britannique chargé du Brexit David Frost et le secrétaire d'État français aux Affaires européennes Clément Beaune.