Nouveaux heurts en marge du G20, voitures de police incendiées

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avec AFP , modifié à
Des manifestants ont incendié des voitures de la police allemande en marge du G20 à Hambourg, vendredi matin.

De nouveaux heurts ont éclaté vendredi matin en marge du sommet du G20 à Hambourg, des manifestants incendiant notamment des voitures de la police allemande, a annoncé cette dernière sur Twitter.

111 blessés. La police a par ailleurs révisé à la hausse le bilan des affrontements de la nuit de jeudi à vendredi, qui ont fait 111 blessés parmi les forces de l'ordre, selon l'agence de presse allemande DPA. Vingt-neuf personnes ont été interpellées et 15 placées en garde à vue. Selon les autorités, jusqu'à 100.000 manifestants devraient battre le pavé sur plusieurs jours, en marge du sommet du G20 marqué ce vendredi par la première rencontre entre les présidents américain Donald Trump et russe Vladimir Poutine.

Des cocktails Molotov lancés. Les manifestations ont repris vers 7 heures locales, avec pour objectif de perturber l'ouverture officielle du sommet des plus grands pays industrialisés et émergents en bloquant l'arrivée des délégations. La police fédérale a signalé en début de matinée une "opération en cours contre des personnes violentes" lançant des cocktails Molotov et incendiant des "voitures de patrouille" dans le quartier d'Altona, à proximité d'un commissariat. Quatre hélicoptères de police survolaient la ville hanséatique, et la police de Hambourg a de son côté relevé "un panache de fumée noire" s'élevant de l'ouest de la ville, alors que des voitures "ont été incendiées" dans différents quartiers.

Des "groupes d'extrémistes violents". La chaîne de télévision NTV montrait, outre les véhicules noircis, des dégradations visant des magasins et un tribunal local. La police a dispersé au moins un cortège avec des canons à eaux et du gaz lacrymogène et a été visée par des jets de peinture noire lancés par certains manifestants, selon NTV. Le syndicat de la police GdP a condamné vendredi matin "les attaques massives de groupes d'extrémistes violents", estimant que "les auto-proclamés 'Black Blocks'" avaient "détourné les manifestations pacifiques de dizaines de milliers de personnes pour s'en prendre délibérément" aux policiers. Quelque 20.000 policiers venus de toute l'Allemagne ont été déployés dans la grande cité portuaire à l'occasion du sommet face aux risques d'attentat et de débordement.