Lucifer, the Hunger games et les républicains

La convention de Cleveland sera "show-biz" avait prévenu Donald Trump. Il ne s’est pas trompé !
La convention de Cleveland sera "show-biz" avait prévenu Donald Trump. Il ne s’est pas trompé ! © WIN MCNAMEE / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
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La convention de Cleveland sera "show-biz" avait prévenu Donald Trump. Il ne s’est pas trompé !

Depuis deux jours, les intervenants se succèdent au micro pour animer la convention du parti républicain qui se tient jusqu’à jeudi à Cleveland dans l’Ohio. Une cérémonie "show-biz" avait prévenu le candidat du"Grand Old Party" à la Maison-Blanche. Trump n’avait pas menti !  

Alors que certaines grandes figures du parti républicain ont gentiment décliné l’invitation à la convention de Cleveland (Marco Rubio, Mitt Romney ou encore John Mccain) ; d’autres se sont invitées sur scène à la surprise générale.

"Je sais que je n’ai rien à faire là, mais Donald Trump non plus !"

L’animateur du Late show – très regardé aux Etats-Unis – Stephen Colbert, s’est offert un petit one man show de quelques minutes sous l’œil amusé du public. Déguisé en Caesar Flickerman de la saga The Hunger Games, il s’est installé derrière le pupitre pour déclarer ouverts les "Hungry of power games" - "les jeux des assoiffés de pouvoir".

Aussitôt appréhendé par le service de sécurité, l’animateur a néanmoins eu le temps de lâcher une deuxième salve à l’encontre du candidat républicain. "Je sais que je n’ai rien à faire là", dit-il aux vigils. "Mais Donald Trump non plus!".

L’animateur s’est aussi pris en photo en essayant de débrancher les câbles électriques en coulisses et s’est fait un malin plaisir de tweeter la photo.

Donald Trump ce catcheur

Stephen Colbert n’est pas le seul à s’être fait remarquer. L’entrée de Donald Trump sur scène, quelques minutes avant que son épouse Melania ne prenne la parole, tourne en boucle sur les réseaux sociaux. Le candidat républicain à la Maison-Blanche est apparu debout, en ombre, derrière une toile de projection, et sur fond de "We are the champions" de Queen.

Une mise en scène raillée sur Twitter par certains comme ci-dessous, un internaute qui compare son entrée à celle d’un catcheur, photo à l’appui.

Hillary et Lucifer

Autre intervention remarquée, celle de l’ancien candidat à l’investiture républicaine, Ben Carson. Le neurochirurgien qui a rejoint le comité de soutien de Donald Trump s’en est violemment pris à la candidate démocrate, Hillary Clinton dénonçant ses liens avec… Lucifer !

"Il y a une chose que j’ai apprise sur Hillary Clinton, un de ses mentors était Saul Alinsky. Sa thèse de fin d’études était sur Saul Alinsky. Il était quelqu’un qu’elle admirait énormément. Mais laissez-moi vous dire quelque chose à propos de cet homme : il a écrit un livre intitulé Les règles pour les radicaux. Un livre qui reconnaît le premier radical : Lucifer", a-t-il lâché devant le parterre de 2.500 délégués républicains.

Mon mentor, mon père, mon meilleur ami

La fille de Donald Trump, Tiffany, 22 ans et son fils Donald Jr., 38 ans, ont également pris la parole. Tous deux ont évoqué "un homme bien". "Je connais mon père. Je sais que quand quelqu'un lui dit que quelque chose est impossible, cela le pousse à aller de l'avant", a lancé Donald Jr, très à l'aise au pupitre. Très applaudi, il a conclu en appelant l'Amérique à voter pour son "mentor", son "meilleur ami", son "père".