L'Irak salue son retrait du nouveau décret migratoire de Trump

Un nouveau décret de Donald Trump interdit l'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de six pays
Un nouveau décret de Donald Trump interdit l'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de six pays © SAUL LOEB / AFP
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avec AFP , modifié à
Bagdad a salué son retrait de la nouvelle version du décret migratoire de Donald Trump. Six autres pays figurent toujours sur la liste.

L'Irak a salué lundi son retrait de la liste des nationalités interdites d'entrer aux Etats-Unis concernées par la nouvelle version du décret migratoire de Donald Trump. "Le ministère des Affaires étrangères exprime sa grande satisfaction après le décret publié par le président Donald Trump qui exempte les Irakiens de l'interdiction de voyager aux Etats-Unis", a indiqué dans un communiqué un porte-parole de ce ministère, Ahmed Jamal.

Des procédures de vérification renforcées en Irak. Il s'agit selon lui d'un "pas important" qui renforce des relations entre Bagdad et Washington, notamment dans le cadre "de la lutte contre le terrorisme". Le président des Etats-Unis a signé lundi une nouvelle version du décret migratoire qui avait été suspendu par la justice début février et avait provoqué un tollé dans le monde entier.

La précédente version visait à fermer les frontières pendant plusieurs mois aux ressortissants de sept pays en majorité musulmans, dont l'Irak, et à tous les réfugiés au nom de la lutte contre les "terroristes islamiques radicaux". "L'Irak n'est plus sur la liste, en raison de leurs procédures de vérification renforcées et de leurs mesures de transmission d'informations", a expliqué lundi Kellyanne Conway, une conseillère de Donald Trump, à la chaîne de télévision Fox News, peu avant la signature du document.

Les six autres pays (Iran, Libye, Somalie, Soudan, Syrie, Yémen) figurent toujours sur la liste, selon des documents publiés par le département américain de la Sécurité intérieure. Le Premier ministre irakien Haider Al-Abadi avait critiqué la première version du décret, estimant qu'il punissait ceux qui "combattent le terrorisme". Avec l'appui de la coalition internationale menée par les Etats-Unis, les forces irakiennes tentent depuis plus de deux ans de chasser le groupe jihadiste Etat islamique de ce pays.