L'homme qui a armé le tireur de San Bernardino plaide coupable

En décembre 2015, la tuerie de San Bernardino avait fait 14 morts et 22 blessés.
En décembre 2015, la tuerie de San Bernardino avait fait 14 morts et 22 blessés. © DAVID MCNEW / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
Le complice du tireur de San Bernardino va plaider coupable, jeudi, devant un juge fédéral américain. Il avait notamment fourni des armes au tireur.

Enrique Marquez, l'ami du tireur de San Bernardino, a accepté de plaider coupable de conspiration dans le but de commettre un attentat et de soutien matériel à des terroristes. Agé de 25 ans et originaire de Riverside en Californie, l'accusé le reconnaitra jeudi devant le juge fédéral Jesus Bernal.

San Bernardino, attentat le plus meurtrier depuis le 11-Septembre. Le 2 décembre 2015, Syed Rizwan Farook, aidé de sa femme Tashfeen Malik, avait ouvert le feu lors d'un déjeuner de Noël réunissant des employés des services sanitaires locaux, pour lesquels il travaillait. Il s'agissait à l'époque du pire attentat aux Etats-Unis depuis le 11 septembre 2001.

"L'accusé a collaboré avec (Syed Rizwan Farook) et a acheté des armes pour un homme qui a mené l'attentat dévastateur du 2 décembre 2015 (...) qui a touché la nation toute entière", a commenté Eileen Decker, procureure fédérale citée dans le communiqué.

Marquez avait acheté les deux fusils d'assaut utilisés lors de la tuerie. Marquez plaidera ainsi coupable pour fausses déclarations dans le cadre de l'acquisition de deux fusils d'assaut utilisés lors de la tuerie au centre communautaire Inland Regional Center de San Bernardino, dans laquelle 14 personnes ont été tuées et 22 blessées.

En plus de son rôle dans la tuerie de San Bernardino, Enrique Marquez admet avoir conspiré avec Syed Rizwan Farook pour attaquer en 2011 et 2012 une faculté et des automobilistes. Ils avaient alors imaginé de tirer depuis un pont mais n'étaient pas passés à l'acte.

Il risque jusqu'à 25 ans de prison. Le procès d'Enrique Marquez, arrêté deux semaines après l'attentat et détenu depuis, doit se tenir en mars. Il risquait jusqu'à 50 années de prison mais d'après le communiqué du ministère, à la suite de l'accord avec les procureurs, il risque dorénavant une peine maximale de 25 ans dans une prison fédérale.