Le statut de Jérusalem ne peut être défini que par la négociation, selon l'ONU

"Il n'y a pas d'alternative à la solution de deux États" avec "Jérusalem comme capitale d'Israël et de la Palestine", a ajouté Antonio Guterres.
"Il n'y a pas d'alternative à la solution de deux États" avec "Jérusalem comme capitale d'Israël et de la Palestine", a ajouté Antonio Guterres. © John MACDOUGALL / AFP
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avec AFP , modifié à
Le secrétaire général de l'ONU a rappelé son opposition à "toute mesure unilatérale", après la décision de Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël.

Le statut de Jérusalem ne peut être résolu que par une "négociation directe" entre Israéliens et Palestiniens, a déclaré mercredi le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres en rappelant avoir toujours été "contre toute mesure unilatérale".

"Pas d'alternative à la solution de deux États". "Il n'y a pas d'alternative à la solution de deux États" avec "Jérusalem comme capitale d'Israël et de la Palestine", a ajouté le patron des Nations unies, après l'annonce du président américain Donald Trump d'une reconnaissance unilatérale de Jérusalem comme capitale de l'État juif.

Londres et Berlin "pas d'accord" avec la décision de Trump. Le Royaume-Uni a de son côté réagi par l'intermédiaire de sa Première ministre Theresa May : "Nous ne sommes pas d'accord avec la décision américaine de transférer son ambassade à Jérusalem et de reconnaître Jérusalem comme la capitale israélienne avant un accord final sur son statut", a-t-elle déclaré dans un communiqué, estimant que cette décision n'était "d'aucune aide" pour les perspectives de paix dans la région. La chancelière allemande Angela Merkel a elle déclaré mercredi que son gouvernement ne "[soutenait] pas cette position car le statut de Jérusalem ne peut être négocier que dans le cadre d'une solution de deux États". L'Union européenne exprime pour sa part "sa sérieuse préoccupation à propos de l'annonce aujourd'hui du président des Etats-Unis Trump sur Jérusalem et les répercussions que cela peut avoir sur la perspective de paix", selon les mots de la cheffe de la diplomatie européenne Federica Mogherini.