Le prince Harry confie avoir frôlé "la dépression" après la mort de Diana

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"Pendant 20 ans je n'ai pas pensé à ça et ensuite j'ai été plongé dans un chaos total durant deux ans", a confié le prince Harry. © DANIEL LEAL-OLIVAS / POOL / AFP
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avec AFP , modifié à
Dans une interview accordée au Telegraph, le prince Harry se confie sur l'impact qu'a eu la mort de sa mère sur l'enfant qu'il était, et le jeune homme qu'il est devenu.

Le prince Harry reconnaît avoir traversé une période de "chaos total" avant d'avoir recours à un soutien psychologique pour surmonter le traumatisme qu'a été la mort de sa mère la princesse Diana

Harry a pratiqué "la politique de l'autruche". Aujourd'hui âgé de 32 ans, le prince Harry explique, dans un entretien à paraître lundi dans le quotidien britannique The Telegraph, avoir passé des années à tenter d'oublier ce qu'il avait ressenti en apprenant, à l'âge de 12 ans, la mort de sa mère le 31 août 1997 dans un accident de voiture à Paris. "Ma façon de faire face à ça a été de pratiquer la 'politique de l'autruche', de refuser de penser à ma mère, car en quoi cela pouvait-il m'aider ? Cela pouvait juste me rendre triste, cela n'allait pas me la ramener", raconte-t-il.

"Proche de la dépression à plusieurs reprises". Ce n'est qu'à l'âge de 28 ans qu'il s'est enfin résolu à rechercher de l'aide auprès de spécialistes. Il dit y avoir été encouragé notamment par son frère aîné le prince William, qui lui a apporté "un soutien énorme". "Pendant 20 ans je n'ai pas pensé à ça et ensuite j'ai été plongé dans un chaos total durant deux ans… Je ne comprenais pas ce qui n'allait pas avec moi", a reconnu le prince dans une des rares interviews concernant sa vie privée. "Je ne sais pas comment nous (membres de la royauté) restons sains", poursuit Harry : "Je n'ai aucun secret, mais j'ai sûrement été proche de la dépression à plusieurs reprises".

"Sur le point de frapper quelqu'un". Le prince, qui a servi au sein de l'armée britannique durant une décennie, se décrit comme ayant été "un problème" quand il avait une vingtaine d'années. Selon lui, la pratique de la boxe a été un remède et cela l'a même "sauvé" : "J'étais sur le point de frapper quelqu'un", confie-t-il. Le prince William et son épouse Kate participent aujourd'hui avec Harry à des campagnes visant à mettre fin à la stigmatisation de la santé mentale.