Le ministre chinois de la Défense prochainement à Washington

Jim Mattis avait annulé une visite prévue en Chine début octobre.
Jim Mattis avait annulé une visite prévue en Chine début octobre. © ALEX WONG / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
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avec AFP
Le général Wei Fenghe est attendu la semaine prochaine à Washington, alors que les relations restent compliquées entre la Chine et les États-Unis, entre guerre commerciale et tensions politiques. 

Le ministre américain de la Défense Jim Mattis a annoncé samedi que son homologue chinois, le général Wei Fenghe, était attendu la semaine prochaine à Washington, après une période de tensions dans les relations militaires entre les deux pays.

"Poursuivre nos discussions". "Je voudrais souligner que concurrence stratégique n'est pas synonyme d'hostilité", a déclaré Jim Mattis, interrogé sur les tensions avec la Chine lors d'une conférence internationale à Bahreïn.

"J'ai rencontré mon homologue à Pékin il y a un mois, je l'ai rencontré de nouveau à Singapour il y a une semaine. Il vient à Washington la semaine prochaine pour poursuivre nos discussions", a-t-il ajouté.

Début octobre, le ministre américain avait annulé une visite prévue en Chine, son homologue ne s'étant pas rendu disponible, selon un responsable du Pentagone. L'annulation de ce voyage intervenait dans un contexte de tensions politiques et de guerre commerciale entre les deux grandes puissances.

"Nous sommes déterminés à coopérer avec la Chine, avec la Russie". En septembre, alors que de nouveaux droits de douane américains entraient en vigueur sur des biens chinois représentant 200 milliards de dollars, Pékin avait fustigé le survol jugé "provocateur" par des bombardiers américains des mers disputées de Chine méridionale et orientale, dénoncé un projet de vente d'armes américaines à Taïwan, annulé une escale de l'US Navy à Hong Kong et rappelé un amiral chinois en visite aux États-Unis.

"Je dois vous dire que nous sommes déterminés à coopérer avec la Chine, avec la Russie, quand c'est possible. Mais nous ne renoncerons pas à la liberté de navigation, nous ne renoncerons pas au droit international", a-t-il conclu.
Les États-Unis effectuent régulièrement des opérations dites de liberté de navigation en faisant transiter leurs navires en mer de Chine méridionale, en grande partie revendiquée par Pékin.