L'homme est considéré comme l'un des commanditaires des attentats du 13-Novembre. Les services de renseignement se montrent prudents face à cette information.
Le djihadiste français Salim Benghalem est mort, selon des informations communiquées par une "personne de confiance" à sa famille, révélées par Franceinfo et dont Europe 1 a eu confirmation, mercredi. Les proches du trentenaire ont également reçu une photo de lui. Mais, comme souvent dans ce genre de dossier, les services de renseignement se montrent prudents. Aucune source officielle n'est pour l'instant venue confirmer cette information.
Condamné en son absence en 2016. Placé sur la liste noire des combattants étrangers recherchés par les États-Unis, Salim Benghalem est considéré comme un important recruteur des filières djihadistes. En 2016, il a été condamné à quinze ans de prison par la justice française en son absence, our son rôle dans l'acheminement de militants islamistes vers la Syrie. Dans une vidéo diffusée à l'audience, on le voyait menacer l'Hexagone. "Les germes de ce qui allait devenir l'État islamique étaient déjà là", avait jugé le procureur Arnaud Faugère.
L'un des commanditaires du 13-Novembre. Avant son départ pour la Syrie en 2013, Salim Benghalem a fréquenté la filière irakienne des Buttes-Chaumont et fait la connaissance de Saïd et Chérif Kouachi, les terroristes auteurs de l'attentat à Charlie Hebdo. Il est également soupçonné d'avoir commandité les attaques qui ont visé Paris et Saint-Denis le 13 novembre 2015 depuis le territoire de l'État islamique.