Le beurre de cacahuète, le jus d'orange et le bourbon américains pourraient être taxés par l'UE

Le jus d'orange américain pourrait être bien plus taxé à l'entrée du marché commun de l'Union européenne.
Le jus d'orange américain pourrait être bien plus taxé à l'entrée du marché commun de l'Union européenne. © AFP
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avec AFP , modifié à
L'Union européenne a averti Donald Trump que les guerres commerciales étaient "mauvaises et faciles à perdre". 

La réponse n'a pas vraiment tardé. Moins d'une semaine après les menaces de Donald Trump de taxer lourdement les importations d'acier et d'aluminium aux États-Unis, la Commission européenne a indiqué qu'elle pourrait taxer en réponse le beurre de cacahuète, le jus d'orange et le bourbon, entres autres produits américains. Le premier vice-Président de la Commission européenne avait évoqué cette riposte, mardi, sur Europe 1.

Des produits en acier, industriels et agricoles également sur la liste. "Une liste provisoire est en discussion" et sera "bientôt rendue publique", a indiqué Cecilia Malmström lors d'une conférence de presse. "Il y a sur cette liste des produits en acier, industriels et agricoles. Certains types de bourbon en font partie ainsi que d'autres articles comme le beurre de cacahuète, les airelles et le jus d'orange", a-t-elle précisé.

"Pas de gagnants dans une guerre commerciale". "Il n'y a pas de gagnants dans une guerre commerciale", a affirmé Cecilia Malmström, qui "espère toujours que l'Europe sera exemptée" des mesures annoncées la semaine passée par le président américain: des droits de douane de 25% sur l'acier et de 10% sur l'aluminium. "Cela nuirait aux relations transatlantiques", a insisté la Suédoise, qui comme prévu n'a pas fait d'annonces concrètes mais a uniquement présenté les mesures que l'UE est prête à prendre le cas échéant.

Trump maintient sa position. Donald Trump a réaffirmé mardi ses intentions, accusant même l'Union européenne de n'avoir "pas bien traité les Etats-Unis" en matière commerciale. Ce protectionnisme affiché a d'ailleurs poussé son principal conseiller économique, Gary Cohn, à claquer la porte de la Maison Blanche.