La Russie sanctionne 29 personnalités américaines, dont Mark Zuckerberg et Kamala Harris

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Kamala Harris fait partie des 29 personnalités américaines interdites de territoire en Russie. © TOBIAS HASE / DPA / dpa Picture-Alliance via AFP
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avec AFP , modifié à
La Russie a interdit jeudi l'entrée sur son territoire à 29 responsables politiques, personnalités médiatiques et hommes d'affaires américains en représailles aux sanctions prises par Washington contre Moscou pour son offensive contre l'Ukraine. Parmi les personnes visées par cette mesure, Mark Zuckerberg et Kamala Harris.

La Russie a interdit jeudi l'entrée sur son territoire à 29 responsables politiques, personnalités médiatiques et hommes d'affaires américains en représailles aux sanctions prises par Washington contre Moscou pour son offensive contre l'Ukraine. Parmi les personnes visées par cette mesure, dont la liste a été publiée par le ministère russe des Affaires étrangères, figurent notamment le dirigeant du géant du Web Meta, Mark Zuckerberg, et la vice-présidente américaine, Kamala Harris.

61 personnalités canadiennes aussi interdites de territoire

En outre, 61 personnalités canadiennes, pour la plupart des responsables gouvernementaux ou militaires, sont également visées par cette mesure. Ces citoyens américains et canadiens "sont interdits d'entrée en Russie pour une durée indéterminée", a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères dans deux communiqués listant les noms des personnes visées.

Côté américain, plusieurs responsables gouvernementaux, comme la vice-ministre de la Défense Kathleen Hicks et le porte-parole du Pentagone John Kirby, sont visés. C'est aussi le cas de plusieurs figures des mondes de la finance, comme le patron de la puissante Bank of America, Brian Moynihan, et de l'industrie de la défense, comme la dirigeante de Northrop Grumman, Kathy Warden.

Enfin, plusieurs personnalités issues des médias ont également été ciblées, notamment George Stephanopoulos, co-présentateur de l'émission matinale d'ABC "Good Morning America", et David Ignatius, éditorialiste au Washington Post.