La Grèce adopte une mesure sociale, malgré l'inquiétude des créanciers

Les aides annoncées par le Premier ministre Alexis Tsipras ont provoqué un regain de tension entre Athènes et ses créanciers.
Les aides annoncées par le Premier ministre Alexis Tsipras ont provoqué un regain de tension entre Athènes et ses créanciers. © LOUISA GOULIAMAKI / AFP
  • Copié
avec AFP
Le Parlement grec a voté jeudi soir une aide aux petits retraités. Cette mesure a provoqué un regain de tension entre Athènes et ses créanciers.

Ils n'ont pas tenu compte de l'inquiétude des créanciers. Jeudi soir, les parlementaires grecs ont voté une aide aux petits retraités, l'un des deux volets d'aides annoncées par le Premier ministre Alexis Tsipras

617 millions d'euros d'aides. Il s'agit d'une aide financière forfaitaire pour le mois de décembre pour les retraites inférieures à 850 euros, dont le coût est évalué à 617 millions d'euros. L'autre volet de l'aide, qui devrait être voté prochainement, porte sur un report de la hausse de la TVA sur les îles de l’Égée où s'entassent des milliers de réfugiés.

Un regain de tensions. Ces deux mesures du Premier ministre grec, annoncées il y a une semaine, ont suscité une nouvelle tension entre Athènes et ses créanciers et révélé les tiraillements croissants au sein de la zone euro, notamment entre ses poids lourds, l'Allemagne et la France. A cause de ces mesures, le président de l'Eurogroupe a annoncé mercredi la suspension, à la demande de l'Allemagne, du léger toilettage de la dette qui avait été accordé à Athènes en échange de réformes. La balle est désormais dans le camp des 19 Etats membres de la zone euro, qui devront décider de la marche à suivre.