Kanye West crée de nouveau la polémique en qualifiant l'esclavage de "choix"

Kanye West avait déjà subi de nombreuses critiques après son soutien affiché à Donald Trump.
Kanye West avait déjà subi de nombreuses critiques après son soutien affiché à Donald Trump. © KEVORK DJANSEZIAN / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
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avec AFP , modifié à
"On entend parler de l'esclavage qui a duré 400 ans. Pendant 400 ans ? Ça ressemble à un choix", a déclaré mardi le rappeur, coutumier des polémiques.

La star américaine du rap Kanye West, déjà cible de critiques depuis qu'il a apporté un soutien appuyé à Donald Trump, a créé de nouveau la polémique mardi en qualifiant lors d'une interview l'esclavage de "choix".

"Nous sommes dans une prison mentale." "On entend parler de l'esclavage qui a duré 400 ans. Pendant 400 ans ? Ça ressemble à un choix", a déclaré le rappeur de Chicago dans un entretien au site d'informations sur les célébrités TMZ, à l'occasion de la sortie prochaine de ses deux nouveaux albums. Le mari de Kim Kardashian, peu avare en sorties médiatiques, a développé : "Nous sommes dans une prison mentale. J'aime le mot 'prison' parce que 'esclaves' est trop lié aux Noirs."

Après le tollé provoqué sur les réseaux sociaux par son commentaire, il a réagi sur Twitter, son médium préféré. "Je sais bien sûr que les esclaves n'ont pas été enchaînés et mis dans des bateaux de leur gré", a-t-il écrit, avant d'ajouter notamment : "Nous ne pouvons pas être emprisonnés mentalement pendant les 400 prochaines années."

Un soutien controversé à Trump. Le rappeur de 40 ans a refait surface sur les réseaux sociaux en avril, après une longue absence à la suite d'une dépression nerveuse et d'une hospitalisation. En plus d'annoncer de nouveaux projets, il a de nouveau apporté son soutien à son "frère" Donald Trump, qu'il considère, à son instar, comme un "dragon d'énergie".  Beaucoup d'artistes de la communauté hip-hop, très majoritairement noire et opposée au président républicain, lui ont reproché ses propos mais "Yeezy" a reçu le soutien de nombreux éditorialistes conservateurs.