Un colis suspect a été adressé à l'ancien vice-président démocrate Joe Biden, dernier envoi en date d'une série visant des détracteurs de Donald Trump, ont rapporté jeudi des médias américains. Ce paquet est, selon la chaîne NBC, similaire à ceux adressés mardi et mercredi à plusieurs personnalités démocrates.
Candidat potentiel à la présidentielle de 2020. La police fédérale américaine (FBI) avait indiqué mercredi soir que tous ces paquets portaient tous comme adresse d'expédition celle d'une élue démocrate de Floride, près du bureau de laquelle un colis suspect a aussi été retrouvé. Le nom de Joe Biden, qui a été vice-président quand Barack Obama était à la Maison Blanche, est régulièrement cité comme possible candidat démocrate à la présidentielle de 2020. Des paquets ont également été envoyés à George Soros, Hillary Clinton, Barack Obama, l'ancien ministre de la Justice d'Obama, Eric Holder, et CNN.
Trump condamne les "médias traditionnels".Donald Trump a accusé jeudi matin les médias d'être en "grande partie" responsables de la "colère" dans la société américaine. "Une grande partie de la colère que nous voyons aujourd'hui dans notre société est causée par le traitement intentionnellement inexact et imprécis des médias traditionnels, que j'appelle les Fake News", a tweeté le président américain. "C'est devenu si mauvais et hargneux que c'est au-delà de toute description", a-t-il ajouté. "Les médias traditionnels doivent mettre de l'ordre dans leurs affaires, VITE!"
A very big part of the Anger we see today in our society is caused by the purposely false and inaccurate reporting of the Mainstream Media that I refer to as Fake News. It has gotten so bad and hateful that it is beyond description. Mainstream Media must clean up its act, FAST!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 25 octobre 2018
Le milliardaire républicain avait pourtant lancé la veille un appel à l'unité. Lors d'un meeting de campagne dans le Wisconsin en soirée, Donald Trump avait de nouveau condamné l'envoi de ces colis, estimant que "tout acte ou menace de violence politique" était "une attaque contre notre démocratie elle-même". Mais il avait également affirmé devant ses partisans que les médias se devaient d'utiliser "un ton courtois et de cesser les hostilités sans fin et les histoires et attaques négatives constantes et souvent fausses". "Ils doivent arrêter. Nous sommes à 13 jours d'élections très, très importantes", avait-il insisté, en référence aux législatives de mi-mandat du 6 novembre.