Soldats ukrainiens 1:37
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William Molinié, édité par Alexandre Dalifard / Crédit photo : VYACHESLAV MADIYEVSKYY / NURPHOTO / NURPHOTO VIA AFP , modifié à
Alors que l'Ukraine prépare une contre-offensive, la France, elle, accélère ses formations sur le territoire national mais aussi en Pologne. Selon les informations d'Europe 1, au moins 2.000 soldats ukrainiens ont déjà été formés par l'armée française avec un objectif de 4.000 combattants formés d'ici à la fin de l'année.

Ce sera peut-être un été décisif dans la guerre en Ukraine. Si les Russes et les Ukrainiens testent les dispositifs ennemis sur la ligne de front, de son côté, la France accélère ses formations sur le territoire national mais aussi en Pologne. Selon les informations d’Europe 1, au moins 2.000 soldats ukrainiens ont déjà été formés par l’armée française.

Un objectif de 4.000 combattants formés d'ici à la fin de l'année

Maniement des armes, combat en zone urbaine, guerre des mines, médecine d’urgence... Leur formation dans l'Hexagone a duré en moyenne un mois. Au total 2.000 soldats ukrainiens sont passés depuis le début de la guerre entre les mains expertes des instructeurs français. Certains d’entre eux ont appris à manier le matériel livré par la France, les canons Caesar et chars AMX 10 RC. "Ce qui frappe, c’est que dans un groupe de combattants, il peut y avoir un gamin de 20 ans à côté d’un vétéran de 50 ans. Ils doivent composer avec des conditions physiques très hétérogènes", rapporte un formateur français.

En Pologne, c’est un bataillon entier de 600 soldats ukrainiens qui a été formé par 200 militaires tricolores pendant deux mois. Une autre session est actuellement en cours avec un objectif de 4.000 combattants d’ici à la fin de l’année. Forcément, des liens se nouent entre frères d’armes. Mais, selon les informations d’Europe 1, l’armée française conseille à ses troupes de couper les ponts une fois que les Ukrainiens sont repartis au front, pour une question de sécurité et dans le but d'éviter une trop grande proximité. Enseignement direct de l’expérience d’un État balte. Certains militaires de l’OTAN, n’ayant plus de nouvelle de leurs collègues ukrainiens, sans doute tués dans la bataille de Bakhmout, ont commencé à développer des symptômes caractéristiques du trouble de stress post-traumatique.