Hongrie : la gare de Bicske évacuée après des heurts avec des migrants
La gare de Bicske, en Hongrie, a été décrétée jeudi "zone opération" par la police après des heurts avec les migrants.
La situation en Hongrie avec les migrants continue de se tendre. La police a dû évacuer la gare de Bicske, une ville située à une trentaine de kilomètres de Budapest, après l'arrivée d'un train chargé de migrants . Une quarantaine d'entre eux ont refusé d'être conduits dans un camps de réfugiés voisins, selon l'agence de presse Reuters.
"SOS" et "No camp". Ces migrants, restés à bord du train et à ses abords immédiats, ont scandé des slogans tels que "SOS" et "No camp". La police hongroise a tenté, sans succès, de les faire monter à bord de bus à destination du camp de réfugiés local.
Une étape non prévue. Le train devait relier Budapest à la frontière autrichienne lorsqu'il a été arrêté à Bicske avec 200 migrants à son bord. Il devait, selon les indications à quai, servir deux villes situées à la frontière autrichienne, Szombathely et Sopron, alors que les liaisons ferroviaires internationales depuis la Hongrie ont été suspendues.
Un piège ? Selon un bénévole travaillant à l'accueil des migrants à la gare de Keleti, Marton Bisztrai, le départ de trains est destiné à piéger les migrants. "Je pense que c'est une entourloupe du gouvernement, de la police et de la compagnie ferroviaire", a-t-il déclaré à l'AFP. "Ils veulent juste dégager les gens d'ici et les envoyer dans des camps. C'est très cynique", a-t-il estimé.