G7 1:47
  • Copié
Jacques Serais
Les discussions se poursuivent à Bruxelles, dans le cadre des trois sommets du G7, de l'Union européenne et de l'Otan. La question de l'achat de gaz russe se pose désormais, avec la piste des négociations de l'UE avec les producteurs au nom de tous les Européens. L'enjeu est de réduire la dépendance vis-à-vis de Moscou.

A Bruxelles, les discussions autour de la guerre en Ukraine se poursuivent entre les pays membres du G7, de l'Union européenne et de l'Otan. La question des achats groupés est au cœur des discussions des Vingt-Sept. La Commission européenne propose que l'Union négocie avec les producteurs de gaz au nom de tous les Européens. L'idée serait de faire comme pendant l'épidémie de Covid-19 avec les achats de vaccins achetés en commun. D'importantes quantités pour être plus fort dans les négociations et faire baisser les prix.

Autre point débattu entre les dirigeants : le fait de mettre un cap, de fixer un plafond sur les prix auquel les Européens seraient prêts à acheter le gaz russe. Mais les Vingt-Sept ne sont pas tous d'accord. L'Espagne et la France font partie des pays qui sont les plus favorables à ces dispositifs, tandis que l'Allemagne et les Pays-Bas sont beaucoup plus réticents. Par conséquent, les échanges s'éternisent à Bruxelles. 

L'objectif ? Réduire les importations de gaz russe

"Nous nous rassemblons pour réduire la dépendance européenne à l'énergie russe", a annoncé Joe Biden ce vendredi. "Les sources énergétiques russes sont utilisées pour mettre à genoux les États qui en achètent chez soi. Plus tôt ce mois-ci, les Etats-Unis ont annoncé une interdiction d'importation de toutes énergies russes pour ne pas alimenter la guerre injustifiée et gratuite en Ukraine."

C'est une première étape pour l'Europe. L'objectif de la Commission européenne est de diminuer dès cette année de deux-tiers ses importations de gaz russe, en diversifiant notamment les fournisseurs, au risque de s'embarquer dans une nouvelle dépendance avec les Etats-Unis.