Guerre en Ukraine : ce qu'il faut retenir au 462e jour de l'invasion russe

Une frappe sur la région occupée de Lougansk a fait au moins cinq morts. (Illustration) © Vladimir Aleksandrov / ANADOLU AGENCY / Anadolu Agency via AFP
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avec AFP // Crédit photo : Vladimir Aleksandrov / ANADOLU AGENCY / Anadolu Agency via AFP , modifié à

Un bombardement nocturne sur un élevage de volailles dans la région occupée de Lougansk, dans l'est de l'Ukraine, a fait au moins cinq morts et 19 blessés, ont affirmé mercredi les autorités russes, accusant Kiev d'avoir mené cette frappe. Dans le même temps, Bruxelles envisage de prolonger des restrictions sur l'importation de céréales ukrainiennes.

Un bombardement nocturne sur un élevage de volailles dans la région occupée de Lougansk, dans l'est de l'Ukraine , a fait au moins cinq morts et 19 blessés, ont affirmé mercredi les autorités russes, accusant Kiev d'avoir mené cette frappe. "Le bombardement du village de Karpaty (situé à 35 kilomètres à l'ouest de Lougansk, NDLR) par des groupes armés ukrainiens (...) a fait 24 victimes - cinq tués et 19 blessés", a indiqué sur Telegram le Centre de contrôle russe de la situation sécuritaire dans la région de Lougansk.

L'élevage de volailles et un site où vivaient temporairement des ouvriers ont été endommagés, selon cette même source, qui ne précise pas si les victimes sont des militaires ou des civils. Mais dans un premier bilan, publié quelques heures plus tôt, elle avait indiqué que quatre ouvriers avaient été tués.

Les informations à retenir :

  • Un bombardement sur un élevage a fait au moins cinq morts dans la région de Lougansk
  • Bruxelles envisage une prolongation des restrictions sur l'importation de céréales ukrainiennes
  • Au moins un mort dans un bombardement ukrainien sur un centre pour déplacés dans la région frontalière de Belgorod

Bruxelles envisage une prolongation des restrictions sur l'importation de céréales ukrainiennes

Le commissaire européen à l'Agriculture, Janusz Wojciechowski, a jugé mardi nécessaire de prolonger "au moins" jusqu'à fin octobre les restrictions imposées par cinq Etats de l'UE sur l'importation de céréales ukrainiennes, en dépit de l'opposition de Kiev et des résistances d'une partie des Vingt-Sept.

Alors que la levée des droits de douane en mai 2022 a fait bondir l'afflux de produits agricoles ukrainiens dans l'UE, plusieurs pays riverains (Pologne, Hongrie, Slovaquie, Bulgarie) ont unilatéralement interdit mi-avril l'importation de céréales d'Ukraine face à la saturation des silos sur leur territoire et à l'effondrement des prix locaux.

Gardienne de la politique commerciale de l'UE, la Commission européenne avait conclu fin avril avec ces quatre Etats et la Roumanie un accord prévoyant jusqu'au 5 juin des "mesures de sauvegarde" pour leur permettre de bloquer sur leur sol la commercialisation de blé, maïs, colza et tournesol ukrainiens, à condition qu'ils n'empêchent pas leur transit vers d'autres pays. "Il est nécessaire de prolonger (ces restrictions) au minimum jusqu'à fin octobre, et idéalement jusqu'à la fin de l'année, après les récoltes, sans quoi nous aurons un énorme problème", a indiqué Janusz Wojciechowski à l'issue d'une réunion des ministres de l'Agriculture de l'UE.

Un mort dans un bombardement ukrainien sur un centre pour déplacés dans une région frontalière

Une personne a été tuée et deux autres blessées mardi dans un bombardement ukrainien sur un centre pour déplacés dans la région frontalière de Belgorod, a annoncé le gouverneur Viatcheslav Gladkov. "Les forces armées ukrainiennes ont tiré à l'artillerie sur un centre pour déplacés abritant des civils âgés et des enfants (...) un garde de sécurité a été tué et deux personnes blessées", a indiqué Viatcheslav Gladkov sur Telegram. Selon lui, les deux blessés sont "dans un état grave en soins intensifs" avec des "blessures pénétrantes à l'abdomen" pour l'un, à la poitrine pour l'autre.

Il a accompagné son message de photographies d'un bâtiment endommagé et aux fenêtres détruites, d'un fossé causé par un impact près de la cabine du garde de sécurité, ainsi que d'adultes et enfants en train d'être évacués dans des bus. La région de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, a été visée à de multiples reprises par des bombardements ukrainiens, ainsi que par des tentatives d'incursion de groupes armés venus d'Ukraine.