Gouvernement en Italie : accord des partis antisystème sur un programme et un Premier ministre

Luigi Di Maio et Matteo Salvini sont parvenus à un accord dont les détails devraient être dévoilés lundi, selon la presse italienne (photo d'illustration).
Luigi Di Maio et Matteo Salvini sont parvenus à un accord dont les détails devraient être dévoilés lundi, selon la presse italienne (photo d'illustration). © AFM
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Europe1.fr avec AFP , modifié à
Le leader du Mouvement 5 étoiles et le chef de la Ligue sont parvenus à un accord de gouvernement, rapporte la presse italienne, dimanche soir. Le nom du futur Premier ministre, "un politique et non un technicien" devrait être connu lundi. 

Luigi Di Maio et Matteo Salvini, chefs de file des partis antisystème, ont trouvé un accord sur un programme de gouvernement et un nom pour le poste de Premier ministre, ont annoncé dimanche soir les médias italiens en citant des sources des deux partis.

Le nom du futur Premier ministre connu lundi. Luigi Di Maio, leader du Mouvement 5 Etoiles (M5S) "a passé un bref coup de téléphone au secrétaire général de la présidence (de la République italienne) pour annoncer qu'ils (lui et le chef de la Ligue Matteo Salvini, ndlr) sont prêts dès demain (lundi) à rendre compte de tout, y compris le nom du futur Premier ministre", a indiqué l'agence AGI. Ce dernier devra être validé par le chef de l'Etat, qui pourrait annoncer sa nomination en début de la semaine.

"Un politique et non un technicien". Ce sera "un politique et non un technicien", a indiqué Luigi Di Maio à l'issue d'une deuxième journée de tractations, à Milan (nord), avec son homologue de la Ligue (extrême droite) Matteo Salvini et leurs principaux lieutenants. Les deux hommes doivent se voir à nouveau lundi à Rome, avant d'être reçus au Quirinal, le palais présidentiel.

"Une tierce personne" en dehors des partis. Un représentant du M5S, joint par l'AFP, a indiqué que Luigi Di Maio tenait à réserver la primeur des informations sur le programme avec la Ligue et le nom du chef du gouvernement au président Mattarella. Selon les médias, le candidat pour diriger la troisième économie de la zone euro devrait être une "tierce personne" n'appartenant ni à la Ligue ni au M5S. Elle devra aussi faire autorité au plan international et être en mesure de rendre compatible avec Bruxelles la tonalité eurosceptique du futur exécutif.