François Hollande : "Bachar al-Assad doit partir"

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"Rien ne doit être fait qui puisse consolider ou maintenir Bachar al-Assad", a martelé le président de la République, lundi, lors de sa conférence de presse semestrielle depuis l'Elysée. © ALAIN JOCARD / AFP
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V.D.M avec AFP , modifié à
IL FAUT UN REMPLAÇANT - François Hollande a estimé que le président syrien Bachar al-Assad "devait partir", lundi, lors de sa conférence de presse semestrielle. 

François Hollande a estimé lundi que "Bachar al-Assad devait partir" de Syrie. Après avoir annoncé des "vols de reconnaissance" de l'aviation française au-dessus de la Syrie pour pouvoir frapper ensuite Daech, le président a évoqué le sort du chef de l'Etat syrien. 

"Rien ne doit être fait qui puisse consolider ou maintenir Bachar al-Assad. Le départ de Bachar al-Assad est à un moment ou un autre posé dans la transition, et c'est ce que nous devons faire pour qu'il puisse y avoir le rassemblement des Syriens sur une base démocratique, pour trouver un avenir à ce pays martyr", a affirmé le chef de l'Etat , lors de sa conférence de presse semestrielle à l'Elysée.

"Al-Assad a utilisé des armes chimiques". "Bachar Al-Assad est responsable de la situation en Syrie", a affirmé François Hollande, lundi en conférence de lundi. "C'est lui qui a tiré sur son peuple quand il y a eu des manifestations, lui qui a utilisé des armes chimiques, lui qui a refusé de discuter avec les opposants. Que peut-il faire dans un cadre de transition politique ? La solution ne peut pas passer par le maintien de Bachar Al-Assad mais par un départ et la constitution d'un gouvernement d'union nationale, sans les groupes terroristes". 

Une position ferme et définitive. "Quand j'entends certains dire 'c'est le moins pire', c'est toujours la même histoire avec les dictateurs", a expliqué François Hollande. "Comment voulez-vous qu'un Syrien qui a vu sa famille massacrée puisse revenir à la table des négociations avec Bachar Al-Assad". Et de réaffirmer avec fermeté : "ce dernier doit partir."

Des frappes aériennes, oui, des troupes au sol, non. Par ailleurs, le chef de l'Etat a précisé sa position sur le conflit syrien. Il a annoncé des "vols de reconnaissance" de l'aviation française au-dessus de la Syrie dès mardi "pour permettre des frappes contre Daech". En revanche, le président a réaffirmé qu'il n'enverrait pas de troupes françaises au sol. Il juge cette opération "inconséquente et irréaliste".