Étudiante japonaise disparue à Besançon : le Chili refuse d'arrêter un suspect

La justice chilienne a rejeté vendredi une demande de la France de procéder à la détention provisoire d'un Chilien soupçonné d'avoir assassiné en décembre une étudiante japonaise.
La justice chilienne a rejeté vendredi une demande de la France de procéder à la détention provisoire d'un Chilien soupçonné d'avoir assassiné en décembre une Japonaise étudiant en France .
Un ancien petit ami. Une demande officielle d'arrestation provisoire et d'extradition de l'ancien petit ami chilien de Narumi Kurosaki avait été envoyée à Santiago du Chili le 25 janvier dernier. Le professeur-assistant de 26 ans est le principal suspect dans l'enquête sur l'assassinat de l'étudiante japonaise de 21 ans qui a disparu dans la nuit du 4 au 5 décembre à Besançon (est), où elle étudiait.
Interdiction de sortie du territoire. Mais la Cour suprême du Chili a annoncé vendredi avoir "rejeté la demande du gouvernement français et refusé le placement en détention provisoire du citoyen chilien Nicolas Zepeda Contreras", qui fait l'objet d'un mandat d'arrêt international. Elle a jugé qu'une simple interdiction de sortie du territoire pendant deux mois suffisait, sans donner sa réponse à la demande d'extradition. Dans son communiqué, l'institution judiciaire souligne "le peu d'informations relatives aux faits punissables et à la participation" du suspect.
Le corps reste introuvable. Le corps de Narumi Kurosaki, 21 ans, qui étudiait le français à Besançon depuis septembre , reste introuvable, mais la police et la justice françaises sont persuadées de son décès. Le jeune Chilien a regagné son pays natal après la disparition de Narumi qui avait entretenu, par le passé, une relation amoureuse avec lui, avant de le quitter.