Etats-Unis : Donald Trump officiellement désigné candidat républicain

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B.P. avec age, , modifié à
Sans surprise, Donald Trump a officiellement été investi comme candidat républicain à la Maison-Blanche mardi, à Cleveland. 

Ça y est, c'est fait. Les délégués de la convention d'investiture républicaine ont formellement désigné Donald Trump comme candidat à la Maison-Blanche mardi à Cleveland.

Vainqueur sans suspense. Une par une, les délégations des 50 Etats fédérés et des territoires américains ont annoncé au micro le résultat de leurs primaires, après avoir glissé un court message publicitaire sur leurs pommes de terre dans l'Idaho ou l'absence d'impôt local sur le revenu en Floride ou dans le New Hampshire. Un cérémonial huilé, dont Donald Trump est sorti vainqueur, sans suspense.  Absent conformément à la tradition, le candidat républicain acceptera formellement cette investiture jeudi lors d'un discours en prime-time. "Ensemble, nous avons obtenu des résultats historiques, avec le plus grand nombre de voix jamais obtenues dans l'histoire du parti républicain", a-t-il juste déclaré. "Nous devons aller jusqu'au bout".

Le Colorado hué. Debout, des délégués et invités présents dans les tribunes ont rugi à l'annonce du passage de la majorité, l'orchestre jouant l'air New York, New York. Les délégués les plus circonspects ont applaudi poliment. Mais les partisans de Trump avaient auparavant brièvement hué les quelques délégations, comme le Colorado, qui avaient annoncé un résultat favorable à d'autres candidats dont Ted Cruz.

Clinton, l'adversaire toute désignée. Pour oublier ses divisions internes, les représentants républicains s'en sont aussitôt pris à leur ennemi commune : Hillary Clinton. L'un des seuls moments où ils ont scandé un slogan d'une même voix, ce fut en effet pour huer la candidate démocrate. "Enfermez-la!", ont-ils lancé spontanément à quatre reprises lors d'un discours au vitriol de Chris Christie, gouverneur du New Jersey, en forme de réquisitoire contre l'ancienne chef de la diplomatie de Barack Obama. Énumérant les échecs supposés de la diplomatie américaine en Libye, Syrie, Iran, Nigeria, Russie ou Chine, Chris Christie a demandé : "est-elle coupable ou non coupable?" - Coupable!", a répondu la salle.