EN IMAGES - Ukraine : à Irpin, le cauchemar des civils qui tentent de fuir les bombardements

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Nicolas Tonev , modifié à

Des milliers de civils sont contraints de fuir les principales villes d'Ukraine, sous le feu de l'artillerie russe depuis près de deux semaines et alors que la Russie a promis d'ouvrir ce mardi des corridors humanitaires. À Irpin, près de la capitale, notre envoyé spécial sur place, Nicolas Tonev, a rencontré des habitants qui tentent de fuir les bombardements et a constaté les dégâts.

Près de deux semaines après le début de l'opération militaire russe en Ukraine , des milliers de civils attendent que les bombardements s'arrêtent pour s'enfuir. Mais dans certaines zones comme au nord-ouest de la capitale, l'assaut russe ne laisse plus le choix aux populations qui doivent partir sous la pression des bombardements. C'est ce qu'a constaté notre envoyé spécial à Irpin, à une vingtaine de kilomètres de Kiev. Retour en images sur le quotidien de ces civils et de ces évacués.

© Nicolas Tonev/Europe 1

Une colonne de fumée observée au nord-ouest de Kiev lundi par notre envoyé spécial après des bombardements russes.

© Nicolas Tonev/Europe 1

Depuis le début de l'opération militaire, les tirs et les bombardements ne cessent pas à Irpin. On peut entendre le bruit des tirs de snipers qui résonnent dans la ville, forçant les habitants à quitter le plus rapidement possible les lieux. Ici les bus près d'Irpin près à évacuer les civils lundi.

© Nicolas Tonev/Europe 1

Face aux attaques des forces russes et aux tirs de snipers depuis Irpin, les soldats ukrainiens tentent de se protéger.

© Nicolas Tonev/Europe 1

Les Ukrainiens s'organisent et font des provisions de cocktails Molotov en cas d'arrivée des chars russes dans la ville.

© Nicolas Tonev/Europe 1

Malgré les promesses russes, il n'y a pas de cessez-le-feu à Irpin et les premiers évacués sont bien là. Ils sont contraints de rallier Kiev. "Chez nous, tout est cassé. Les vitres, les fenêtres...", raconte un Ukrainien à notre envoyé spécial. Mais pour ne rien faciliter, le pont menant à la route pour la capitale a été détruit par les bombardements.

© Nicolas Tonev/Europe 1

Symbole du cauchemar vécu par les évacués, le pont sur la ligne de front a été brisé par les bombardements, empêchant ainsi une traversée.