Irpin 1:41
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Nicolas Tonev , modifié à
Des milliers de civils sont contraints de fuir les principales villes d'Ukraine, sous le feu de l'artillerie russe depuis près de deux semaines et alors que la Russie a promis d'ouvrir ce mardi des corridors humanitaires. À Irpin, près de la capitale, notre envoyé spécial sur place, Nicolas Tonev, a rencontré des habitants qui tentent de fuir les bombardements et a constaté les dégâts.

Près de deux semaines après le début de l'opération militaire russe en Ukraine, des milliers de civils attendent que les bombardements s'arrêtent pour s'enfuir. Mais dans certaines zones comme au nord-ouest de la capitale, l'assaut russe ne laisse plus le choix aux populations qui doivent partir sous la pression des bombardements. C'est ce qu'a constaté notre envoyé spécial à Irpin, à une vingtaine de kilomètres de Kiev. Retour en images sur le quotidien de ces civils et de ces évacués.

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© Nicolas Tonev/Europe 1

Une colonne de fumée observée au nord-ouest de Kiev lundi par notre envoyé spécial après des bombardements russes.

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© Nicolas Tonev/Europe 1

Depuis le début de l'opération militaire, les tirs et les bombardements ne cessent pas à Irpin. On peut entendre le bruit des tirs de snipers qui résonnent dans la ville, forçant les habitants à quitter le plus rapidement possible les lieux. Ici les bus près d'Irpin près à évacuer les civils lundi.

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© Nicolas Tonev/Europe 1

Face aux attaques des forces russes et aux tirs de snipers depuis Irpin, les soldats ukrainiens tentent de se protéger.

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© Nicolas Tonev/Europe 1

Les Ukrainiens s'organisent et font des provisions de cocktails Molotov en cas d'arrivée des chars russes dans la ville.

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© Nicolas Tonev/Europe 1

Malgré les promesses russes, il n'y a pas de cessez-le-feu à Irpin et les premiers évacués sont bien là. Ils sont contraints de rallier Kiev. "Chez nous, tout est cassé. Les vitres, les fenêtres...", raconte un Ukrainien à notre envoyé spécial. Mais pour ne rien faciliter, le pont menant à la route pour la capitale a été détruit par les bombardements.

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© Nicolas Tonev/Europe 1

Symbole du cauchemar vécu par les évacués, le pont sur la ligne de front a été brisé par les bombardements, empêchant ainsi une traversée.