Empoisonnement ex-espion russe : l'Otan ne veut pas "d'une nouvelle Guerre froide"

L'empoisonnement de l'ex espion russe a envenimé les relations est-ouest.
L'empoisonnement de l'ex espion russe a envenimé les relations est-ouest. © @ Capture d'écran Twitter/@Hispantv
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avec AFP , modifié à
"Nous ne voulons pas d'une nouvelle course aux armements" a déclaré le secrétaire général de l'organisation, Jens Stoltenberg.

Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg a appelé vendredi la Russie à "coopérer" sur l'affaire Skripal, assurant que l'alliance "ne voulait pas d'une nouvelle Guerre froide". "Nous avons ce que j'appellerais "une approche à deux voies" vis à vis de la Russie", a-t-il déclaré sur les ondes de la BBC. "Il y a d'un côté la dissuasion, la défense, et de l'autre le dialogue, nous ne voulons pas d'une nouvelle course aux armements", a-t-il ajouté. "La Russie est notre voisin, donc nous devons continuer à nous efforcer d'améliorer nos relations avec la Russie", a-t-il insisté, estimant que "l'isolement de la Russie" ne saurait être une "alternative". "A un moment, la Russie va comprendre qu'il est dans son intérêt de coopérer avec nous, pas d'aller à la confrontation, et nous sommes prêts à le faire s'ils respectent certaines normes et règles de base des relations internationales", a-t-il dit.

Confrontation Est-Ouest.L'empoisonnement sur le sol britannique de l'ex-espion russe Sergueï Skripal a pris ces dernières heures des allures de confrontation Est-Ouest, les alliés occidentaux désignant la Russie d'une même voix. Mercredi, la Première ministre britannique Theresa May avait affirmé que Moscou était "coupable" de cette attaque commise, selon elle, au moyen d'un agent innervant appartenant au groupe des agents "Novitchok" mis au point par la Russie. "Nous n'avons aucune raison de douter des conclusions et des évaluations faites par le gouvernement britannique, notamment parce que cela s'inscrit dans un contexte de comportements irresponsables de la part de la Russie depuis de nombreuses années", a dit vendredi Jens Stoltenberg.