Election de Trump : "ne perdez pas la foi", exhorte LeBron James

LeBron James a lancé un message d'espoir après l'élection de Donald Trump © JAMIE SABAU / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
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avec AFP

Les basketteurs LeBron James, J.R. Smith ou encore l'entraîneur de Détroit Stan Van Gundy ont réagi à l'élection de Donald Trump.

La superstar de la NBA LeBron James, soutien déclaré de Hillary Clinton, a exhorté mercredi ses compatriotes, notamment les femmes et les minorités, à "ne pas perdre la foi" après l'élection à la présidence des États-Unis de Donald Trump.

"Les enfants sont notre avenir". "Parents et personnes en charge de nos enfants, faites leur savoir qu'ils peuvent encore changer le monde, pour le mieux", a écrit le triple champion NBA sur son compte Instagram. "Ne perdez pas la foi, même un petit peu ! Les enfants sont notre avenir et nous devons rester plus forts que jamais", a-t-il ajouté. "Les minorités et les femmes, ce n'est pas la fin, il y a juste devant nous un obstacle très difficile que nous devons franchir", a poursuivi "King James".

James, qui a offert en juin à Cleveland le premier titre NBA de son histoire, s'est engagé durant la campagne électorale aux côtés d'Hillary Clinton. Il a participé dimanche avec l'un de ses coéquipiers J.R. Smith à l'un des derniers meetings électoraux de la candidate démocrate, dans l'Ohio, Etat-clé finalement remporté par Trump.

"Comment lui expliquer ce qu'il s'est passé ?" Son coéquipier J.R. Smith a lui aussi réagi sur les réseaux sociaux. Il a publié une photo de sa fille posant devant la Maison-Blanche. "Comment lui expliquer ce qu'il s'est passé ? Vous pouvez être une femme ayant fait des études et ne pas avoir un poste parce que vous êtes une femme ou noire ?", s'est interrogé Smith.

 

 

De son côté, l'entraîneur de Détroit Stan Van Gundy a estimé qu'"on ne pouvait pas nier que ce type (était) ouvertement et farouchement raciste et misogyne". "Nous avons jeté une bonne partie de notre population aux lions (...) On leur a dit qu'on les considérait comme des citoyens de seconde zone", a-t-il regretté.