EgyptAir : pas de lien avec "le terrorisme"

 L'Airbus A-320, qui transportait au total 55 passagers, assurait la liaison entre la ville côtière égyptienne d'Alexandrie et Le Caire.
L'Airbus A-320, qui transportait au total 55 passagers, assurait la liaison entre la ville côtière égyptienne d'Alexandrie et Le Caire.
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avec agences , modifié à
Mardi en début d'après-midi le pirate de l'air, dont les motivations seraient d'ordre personnel, retenait toujours sept personnes à bord de l'appareil.

Un pirate de l'air a détourné un avion de la compagnie nationale EgyptAir vers Chypre mardi, mais la majorité des passagers ont été libérés et les autorités chypriotes ont affirmé que le détournement n'était pas lié au "terrorisme".

La plupart des passagers libérés. L'Airbus A-320 assurait la liaison entre la ville côtière égyptienne d'Alexandrie (nord) et Le Caire avant d'être détourné vers Larnaca, dans le sud de l'île méditerranéenne de Chypre. Le pirate de l'air retenait toujours à bord en début d'après-midi sept personnes : le commandant de bord, son second, une hôtesse de l'air, un officier de sécurité d'EgyptAir et trois passagers, selon le ministre égyptien de l'Aviation civile Cherif Fathy.

L'ex-compagne du pirate. Le pirate de l'air est de nationalité égyptienne, a indiqué une source gouvernementale chypriote. Il a été identifié par le ministère des Affaires étrangères comme Seif Eldin Moustafa. Après l'atterrissage de l'avion à Larnaca et la libération sans heurt de la majorité des passagers, il a demandé à voir son ex-compagne chypriote, toujours selon une source gouvernementale chypriote. Celle-ci a été emmenée à l'aéroport depuis son village, accompagnée d'un enfant, a rapporté la télévision chypriote Sigma. "Dans tous les cas, ça n'est pas lié au terrorisme", a affirmé le président chypriote Nicos Anastasiades au cours d'une conférence de presse.

Revendication. Auparavant, deux chaînes de télévision chypriotes avaient indiqué que le pirate avait laissé tomber une lettre sur le tarmac de l'aéroport de Larnaca qui semblait exiger la libération de personnes retenues prisonnières en Egypte. Une information qui n'a pas été confirmée par les autorités.