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Dopage : la Russie lance un mandat d'arrêt contre le lanceur d'alerte Rodtchenkov

Europe1 .fr avec AFP - Mis à jour le . 1 min
La justice russe a ordonné le placement en détention de l'ancien directeur du laboratoire antidopage de Moscou. Image d'illustration.
La justice russe a ordonné le placement en détention de l'ancien directeur du laboratoire antidopage de Moscou. Image d'illustration. © KIRILL KUDRYAVTSEV / AFP

L'ancien directeur du laboratoire antidopage de Moscou est réfugié aux Etats-Unis depuis 2016.

La justice russe a émis un mandat d'arrêt international contre l'ancien directeur du laboratoire antidopage de Moscou Grigori Rodtchenkov, réfugié aux Etats-Unis. Les révélations de ce dernier ont contribué au scandale touchant le sport russe, a-t-on appris jeudi auprès d'un tribunal moscovite.

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Depuis le 21 septembre. "L'accusation a lancé un avis de recherche international contre Rodtchenkov", a déclaré Iounona Tsareva, porte-parole du tribunal Basmanny qui a ordonné son placement en détention, précisant que cette décision avait été prise le 21 septembre.

Poussé à la démission. Grigori Rodtchenkov était le patron du laboratoire antidopage de Moscou jusqu'en novembre 2015, quand les premières révélations de l'Agence mondiale antidopage (AMA) sur la Russie l'avaient poussé à la démission et avait conduit la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) à suspendre le pays de toute compétition internationale.

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Fuite après deux morts suspectes. Disant craindre pour sa vie après la mort subite de deux responsables du laboratoire antidopage de Moscou en février 2016, Grigori Rodtchenkov s'est réfugié aux Etats-Unis, qui n'a signé aucun accord d'extradition avec son propre pays, et d'où il a lancé de nouvelles accusations contre les autorités russes. Il a notamment assuré en mai 2016 dans les pages du New York Times que des dizaines d'athlètes russes, dont 15 médaillés olympiques, avaient profité d'un système de dopage organisé et supervisé par les services secrets russes lors des jeux Olympiques de Sotchi, en 2014. Le Kremlin avait alors dénoncé les "calomnies d'un transfuge".

A l'origine du rapport McLaren. Ces révélations avaient toutefois conduit l'AMA à commander au juriste canadien Richard McLaren un rapport sur le dopage en Russie , qui a conclu à l'existence d'un "système de dopage d'Etat sécurisé", "dirigé, contrôlé et supervisé" par le ministère des Sports russe.