Crise au Liban : Paris appelle à la "non-ingérence"

Le Premier ministre libanais, qui avait annoncé sa démission le 4 novembre dernier, a assuré dimanche qu'il allait "rentrer au Liban bientôt".
Le Premier ministre libanais, qui avait annoncé sa démission le 4 novembre dernier, a assuré dimanche qu'il allait "rentrer au Liban bientôt". © ANWAR AMRO / AFP
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avec AFP , modifié à
Jean-Yves Le Drian s'est dit lundi "soucieux" de la "non-ingérence" des acteurs régionaux impliqués dans la crise libanaise.

Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a appelé lundi à la "non-ingérence" au Liban, sans toutefois nommer l'Iran ou l'Arabie saoudite d'où le Premier ministre libanais Saad Hariri a annoncé sa démission, déclenchant une crise politique.

Paris "préoccupé" de la situation. "Pour qu'il y ait une solution politique au Liban, il faut que chacun des responsables politiques ait évidemment sa totale liberté de mouvement et que la non-ingérence soit un principe de base", a déclaré Jean-Yves Le Drian en arrivant à une réunion avec ses homologues de l'Union européenne à Bruxelles. "Pour l'instant", Saad Hariri "déclare être libre de ses mouvements, nous n'avons pas de raison de ne pas le croire", a toutefois tenu à souligner Jean-Yves Le Drian.

"Nous sommes préoccupés de la situation au Liban parce que le Liban a une longue histoire avec la France, et nous sommes soucieux de sa stabilité, nous sommes soucieux de son intégrité, nous sommes soucieux de la non-ingérence et nous sommes soucieux de la constitution libanaise", a martelé le ministre, qui a souhaité "que le gouvernement libanais puisse se stabiliser le plus vite possible".