Belgique : deux cas de peste porcine africaine sur des sangliers

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avec AFP , modifié à
Le ministère français de l'Agriculture a appelé à une "mobilisation immédiate pour protéger les élevages". 

Deux cas de peste porcine africaine détectés sur des sangliers en Belgique ont été confirmés par les autorités sanitaires belges, a alerté jeudi le ministère de l'Agriculture français, appelant à "une mobilisation immédiate pour protéger (les) élevages".

La confirmation de la présence de ce virus, qui ne touche que les porcs et les sangliers, sur la commune d'Etalle, à une dizaine de kilomètres de la France, "constitue une progression inédite de la maladie qui exige une réponse à la hauteur des enjeux économiques considérables pour les filières agroalimentaires françaises", a souligné le ministère, en précisant qu'il n'existe ni vaccin, ni traitement contre cette affection.

Un plan d'action renforcé en France. Le ministre français de l'Agriculture, Stéphane Travert, indique avoir demandé la mise en place immédiate d'un plan d'action renforcé contre la peste porcine africaine (PPA) auprès des préfets des Ardennes, de la Meuse, de la Moselle et de la Meurthe-et-Moselle, départements frontaliers de la Belgique.

Ce plan prévoit sur ces quatre départements "des mesures de zonage, de restrictions de certaines activités comme la chasse et de surveillance renforcée des élevages et de la faune sauvage" ainsi que "le renforcement des mesures de biosécurité pour éviter l'introduction du virus dans les élevages porcins et des mesures de surveillance en abattoir".

Le ministère a rappelé que "l'entrée de toute personne dans une exploitation agricole ne doit s'effectuer qu'après autorisation préalable des éleveurs et dans le respect de toutes les mesures d'hygiène et de biosécurité requises".

La maladie est non contagieuse pour l'homme. La peste porcine africaine, non contagieuse pour l'homme, "se transmet d'un animal à un autre mais peut également se disséminer par des mouvements de véhicules, de personnes en provenance de zones infectées ou par l'intermédiaire de denrées alimentaires", a précisé le ministère.

Côté belge, des mesures ont également été prises afin d'empêcher la dispersion des sangliers à partir de la zone infectée associées à des dispositions liées à l'exercice de la chasse, a indiqué l'agence de presse Belga.