Ban Ki-moon : "Il est temps d'arrêter les violences" en Syrie

Ban Ki-moon a appelé vendredi à la fin des violences en Syrie.
Ban Ki-moon a appelé vendredi à la fin des violences en Syrie. © AFP
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avec AFP
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a appelé vendredi à Beyrouth à la fin des violences en Syrie.

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a appelé vendredi à Beyrouth à la fin des violences en Syrie, où la guerre qui a fait 270.000 morts en cinq ans et poussé des millions de personnes à l'exode, notamment vers le Liban.

"Mettre fin aux injustices". "Il est temps d'arrêter les violences (en Syrie), de mettre fin aux injustices et de donner au gens l'occasion qu'ils méritent pour construire une vie meilleure", a dit Ban Ki-moon lors d'une conférence de presse au terme d'une visite de deux jours au Liban. "Les Nations unies n'épargneront aucun effort pour mettre fin au conflit en Syrie et parvenir à un règlement de paix juste et durable au Proche-Orient", a dit le patron de l'ONU.

Un entretien avec des dirigeants libanais à Tripoli. Ban Ki-moon s'est entretenu vendredi avec des dirigeants libanais à Tripoli, dans le nord du Liban, où il a rencontré deux familles de réfugiés syriens qui vivent dans des conditions précaires, en compagnie du directeur de la Banque mondiale Jim Yong Kim et du président de la Banque islamique de développement Ahmad al-Madani. Le Liban accueille à lui seul plus de 1,1 million de réfugiés syriens et compte le taux de réfugiés le plus élevé au monde par habitant, plus de 450.000 réfugiés palestiniens enregistrés par l'ONU vivant également au pays du Cèdre.

"Les partis politiques doivent élire un président". A Beyrouth, Ban Ki-moon a parallèlement pressé les groupes politiques libanais d'en finir avec la paralysie des institutions, alors que ce pays est sans président depuis près de deux ans. Les Libanais "ont besoin que leurs dirigeants politiques travaillent avec le Premier ministre (Tammam Salam) pour que le gouvernement puisse répondre à leurs besoins", a-t-il souligné. "Et surtout, les partis politiques doivent élire un président. Aussi longtemps qu'il y aura une vacance à la présidence, l'unité nationale restera fragile", a ajouté le patron de l'ONU, qui doit se rendre samedi en Jordanie, pays qui affirme accueillir plus d'un million de réfugiés syriens.