Australie : un homme arrêté après des menaces d'attaque au Nouvel An

Selon les enquêteurs, les menaces de l'homme arrêté sont "un incident isolé", par conséquent, "tout le monde devrait profiter de la fête" samedi soir. Image d'illustration. © PATRICK HAMILTON / AFP
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avec AFP

Âgé de 40 ans, cet homme a été arrêté jeudi à l'aéroport de Sydney alors qu'il revenait de Londres.

Un homme a été arrêté à Sydney en Australie par la police antiterroriste après avoir menacé sur un blog les festivités du Nouvel An autour du port et de son célèbre opéra.

Présenté devant un tribunal. Cette arrestation est intervenue une semaine après que la police australienne a affirmé avoir déjoué un "complot terroriste" inspiré par l'organisation djihadiste État islamique, qui prévoyait plusieurs attentats le jour de Noël à Melbourne. Le suspect, âgé de 40 ans, devait être présenté vendredi devant un tribunal, pour répondre des accusations d'avoir "fait des menaces en lien avec le Nouvel An", a indiqué un communiqué de la police.

Un individu "isolé". Alertée par un informateur, l'unité antiterroriste de la police de la Nouvelle Galles du Sud a arrêté le suspect jeudi à l'aéroport international de Sydney alors qu'il rentrait de Londres. Des documents et des disques durs d'ordinateur ont été saisis après des perquisitions à son domicile et dans un garde-meuble situé en ville. "Les premiers éléments de l'enquête semblent indiquer qu'il s'agit d'un incident isolé", a précisé la commissaire adjointe Catherine Burn. "En conséquence, nous sommes confiants qu'il n'y a pas de menaces actuelles ou spécifiques contre les festivités du Nouvel An. Tout le monde devrait profiter de la fête", a-t-elle ajouté. 

Quatre attentats en deux ans. Au cours des deux dernières années, douze tentatives d'attentats ont été déjouées sur le sol australien, selon les autorités. Mais le pays n'a pas été épargné, avec quatre attentats, dont le meurtre d'un policier à Sydney l'an dernier. La police antiterroriste a procédé à un grand nombre d'arrestations depuis fin 2014, s'inquiétant du jeune âge et du niveau de radicalisation de ces personnes interpellées.