Attentat de Londres : un supporter de Milwall s'est opposé aux terroristes

Samedi soir, face à cette attaque terroriste, Roy Larner n'a pas perdu son sang froid. © Facebook
  • Copié
I.E.

L'homme a simplement répondu aux terroristes : "allez vous faire foutre, je suis Milwall !", du nom de son équipe de foot favorite.

Il a passé quelques heures dans un état critique. Roy Larner, 47 ans, était dans le restaurant Black & Blue de Borough Market, quand les trois assaillants de l'attentat de Londres sont entrés armés de couteaux. 

"Allez vous faire foutre, je suis Milwall". Samedi soir, face à cette attaque terroriste, il n'a cependant pas perdu son sang froid, jusqu'à avoir un comportement "étrange", comme il l'explique dans une longue interview au Sun :"Ils avaient de longs couteaux et ont commencé à crier 'Allah' avant de dire 'Islam, islam, islam !' Comme un idiot, je me suis avancé vers eux et j'ai dit : 'Allez vous faire foutre, je suis Milwall.' C’est là qu'ils ont commencé à m'attaquer".

Grièvement blessé au cou. Milwall n'est autre que le nom d'un club de foot célèbre en Angleterre, notamment pour sa forte rivalité avec les autres équipes britanniques mais aussi pour la réputation de ses hooligans, connus pour aimer la bagarre et être violents. En agissant ainsi face aux assaillants, Roy Larner a été grièvement blessé au cou et au bras, mais a aussi permis à des dizaines d'autres clients de s'enfuir ou se cacher.

"Le Lion du London Bridge". Hospitalisé pour de multiples blessures à l'arme blanche, le supporter de Milwall, surnommé "le Lion du London Bridge" par les internautes, (en référence aux Lions de Milwall, ndlr) a accepté la présence de médias dans sa chambre d'hôpital, posant même devant l'objectif avec ses bandages. Son acte héroïque, salué par le club qu'il supporte mais aussi de nombreux internautes, lui a valu le lancement d'une pétition en ligne. En effet, plus de 6.300 personnes souhaitent que Roy Larner soit décoré de la Croix de George, qui récompense les actes de courage et bravoure des civils.