Assassinat du général Soleimani : Trump dit avoir agi pour "arrêter" une guerre, pas pour en commencer une

Le président américain a justifié l'assassinat du général iranien Qassem Soleimani.
Le président américain a justifié l'assassinat du général iranien Qassem Soleimani. © JIM WATSON / AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
Le président américain s'est exprimé vendredi après l'attaque contre le général iranien Qassem Soleimani. Il assure avoir agi pour "arrêter une guerre, pas pour en commencer une". 

Le président américain Donald Trump a affirmé vendredi ne pas chercher de "changement de régime" à Téhéran après l'élimination du général iranien Qassem Soleimani, tout en lançant une mise en garde aux "terroristes" qui s'en prennent aux Américains. Affirmant avoir agi pour "arrêter" une guerre, pas pour en commencer une, il a affirmé que Qassem Soleimani préparait des attaques "imminentes" contre des diplomates et des militaires américains. 

"J'ai un profond respect pour le peuple iranien", a-t-il ajouté. "Nous ne cherchons pas de changement de régime", a encore dit le président américain qui s'exprimait depuis son club de Mar-a-Lago en Floride où il est en vacances. "Soleimani avait fait de la mort d'innocents une passion répugnante", a-t-il déclaré, avant de lancer une mise en garde aux "terroristes" qui s'en prennent aux Américains: "Nous vous trouverons. Nous vous éliminerons." Plus tôt, il avait tweeté : "Soleimani aurait dû être tué il y a des années !"

Selon les États-Unis, Soleimani préparait "une action d'envergure" contre des Américains

La frappe nocturne de missiles a été ordonnée par le président américain Donald Trump après une attaque menée mardi par des partisans et des combattants du Hachd contre l'ambassade des Etats-Unis à Bagdad. Ils avaient franchi une première enceinte mais n'avaient pas pénétré à l'intérieur du bâtiment.

Qassem Soleimani, chef de la Force Qods des Gardiens de la révolution, chargée des opérations extérieures de l'Iran, est mort sur le coup, tout comme Al-Mouhandis, homme de l'Iran à Bagdad et ennemi numéro un en Irak des Etats-Unis. En tout, dix personnes sont mortes selon le Hachd. Washington affirme que l'assassinat était préventif et légal. Selon le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo, Soleimani préparait une "action d'envergure" menaçant des "centaines de vies américaines", sans qu'on en sache plus.