Un soldat blessé en Afghanistan meurt en France

  • Copié
, modifié à
Blessé le 4 septembre dernier dans l’explosion de son véhicule blindé, le sergent Johann Hivin-Gérard est décédé jeudi près de Paris.

L’attentat visant les forces françaises le 4 septembre dernier en Afghanistan, dans la province de Kapisa, entre Nijrab et Bagram, a finalement fait trois victimes. Deux soldats avaient péri, l’un sur le coup, l’autre quelques jours plus tard. Jeudi, un troisième homme du 3e Régiment d'infanterie de marine (3eRIMa) de Vannes (Morbihan), est finalement décédé des suites de ses graves brûlures.

Le sergent Johann Hivin-Gérard, grièvement blessé dans l’explosion d'une bombe artisanale sur le passage de son blindé, avait été rapatrié en France. Il était soigné à l'hôpital militaire Percy de Clamart (Hauts-de-Seine).Il était marié, père d'un enfant, et son épouse était enceinte de six mois.

Hervé Morin a adressé "ses plus sincères condoléances et l'expression de sa profonde sympathie". Le ministre de la Défense "renouvelle à l'ensemble des troupes françaises engagées au service de la paix en Afghanistan l'assurance de sa confiance pour mener à bien cette mission exigeante".

Ce décès porte à 36 le nombre des pertes françaises en Afghanistan. Dans un communiqué, Nicolas Sarkozy a déclaré que ce nouveau décès n'entamait pas "la volonté de la France de poursuivre son engagement au sein de la Force internationale d'assistance à la sécurité" (Isaf), qui "a reçu la mission de contribuer au retour de la stabilité, au rétablissement de la paix et au développement en Afghanistan". Le président de la république s'est également "associé à la douleur de la famille".

> Mort d'un soldat français blessé en Afghanistan

> Un soldat français tué