Turquie: Le chef du PKK juge la paix possible

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Le chef emprisonné du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) a déclaré dans un communiqué que la paix avec la Turquie était possible si le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan réformait la Constitution et abolissait les lois anti-terrorisme dans le sud-est à dominante kurde. Le gouvernement turque refuse de négocier avec le PKK, considéré comme un groupe terroriste par la Turquie, l'Union européenne et les Etats-Unis. Il ne considère pas le chef emprisonné du PKK, Abdullah Öcalan, comme un interlocuteur dans le conflit kurde. Abdullah Öcalan a aussi demandé à la Turquie de baisser le seuil de 10% des suffrages que les partis doivent recueillir pour être représentés au Parlement et de libérer les activistes kurdes arrêtés récemment lors de raids de la police dans le sud-est de la Turquie. Il a par ailleurs exhorté le gouvernement à relâcher les enfants kurdes purgeant des peines de prison pour soutien au terrorisme.