Trois femmes tuées dans une fusillade aux Etats-Unis

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Un homme de 48 ans a tué trois femmes dans un gymnase en Pennsylvanie, avant de se donner la mort.

Il avait annoncé le massacre sur son blog. George Sodini, 48 ans, a fait irruption mardi soir dans son club de sport de Bridgeville, près de Pittsburgh (Pennsylvanie), et a ouvert le feu sur un groupe de femmes. Trois sont mortes et une dizaine d'autres ont été blessées avant que le meurtrier ne retourne l’arme contre lui pour se suicider.

Le tireur a utilisé trois des quatre armes de poing qu'il avait sur lui, ouvrant le feu à au moins 36 reprises. Un témoin a raconté que le tueur "avait éteint les lumières puis tiré avec au moins une arme à feu. Partout, les gens hurlaient. C'était horrible". Selon la police, elle, a évoqué le chiffre d'environ 70 personnes présentes au moment du drame.

L'homme tenait depuis novembre un blog, retiré de la toile mercredi, dans lequel il laissait échapper sa haine des femmes. A la veille de la tuerie, il écrivait : "J'ai pris ma journée, ce lundi, pour m'entraîner et faire en sorte que tout soit nickel... Demain, c'est le grand jour". Les autorités cherchent à déterminer si des internautes ont vu ce blog et le cas échéant pourquoi ils n'ont pas donné l'alerte.

En décembre, le tueur fixait au 6 janvier la date du passage à l'acte. Mais le jour prévu, il se dégonfle : "Il est 20h45, j'ai eu la trouille! Merde! J'ai apporté les pistolets chargés, tout comme prévu. Quel enfer!" Pendant neuf mois, l'homme a déversé sa rancoeur envers le sexe opposé : "Je ne comprends pas. Je ne suis ni laid ni particulièrement bizarre. J'ai pas fait l'amour depuis juillet 1990 (j'avais 29 ans). Les filles et les femmes ne me regardent jamais NULLE PART. Il y a quelque chose qui ne marche VRAIMENT pas chez moi."

Dans son dernier message, il s'inquiètait d'une rencontre qu'il vient de faire avec un sympathique voisin, de peur que cela ne le détourne de son projet. "Je dois rester concentré et TOTALEMENT absorbé", écrit-il. "La mort vit" furent ses derniers mots.