Syrie : un journaliste américain libéré après deux ans de captivité

© Al Jazeera
  • Copié
avec Reuters , modifié à
Dans une vidéo diffusée par ses ravisseurs, Peter Theo Curtis déclarait qu'il était journaliste à Boston. John Kerry a confirmé sa libération.

Fin heureuse pour Peter Theo Curtis. Ce journaliste américain enlevé en Syrie il y a deux ans a été libéré dimanche. Le jeune Américain, auteur et chercheur originaire du Massachusetts, avait été kidnappé par le Front Al-Nosra, la branche d'Al-Qaïda en Syrie. Son enlèvement avait été gardé secret.

John Kerry assure que les Etats-Unis se battent pour leurs otages. C'est le secrétaire d'Etat John Kerry qui a confirmé sa libération. Il a déclaré dans un communiqué que les Etats-Unis utilisaient "tous les instruments diplomatiques, de renseignement et militaires" à leur disposition pour tenter d'obtenir la libération des autres citoyens américains otages en Syrie.

Remis à un représentant des Nations unies. Le journaliste a été libéré dimanche par ses ravisseurs notamment grâce à l'intervention du Qatar dans ce dossier. La chaîne d'information Al Jazira a précisé que l'otage avait été remis à un représentant des Nations unies.

Une vidéo de lui avait été diffusée par ses ravisseurs. Dans une vidéo diffusée par ses ravisseurs pendant sa captivité, Peter Theo Curtis déclarait qu'il était journaliste à Boston. Dans la même vidéo, l'otage expliquait que "tout était parfait, la nourriture, les vêtements, même les amis désormais".

Quelques jours après la mort de Foley. L'annonce de la libération de Peter Theo Curtis intervient quelques jours seulement après la diffusion par l'Etat islamique (EI) d'une vidéo montrant l'assassinat du journaliste américain James Foley, lui aussi enlevé en Syrie en 2012. Dans cette vidéo, l'EI menace de tuer un autre journaliste américain pris en otage, Steven Sotloff.

>> LIRE AUSSI - L'Etat islamique dit avoir décapité un journaliste américain

20 autres journalistes américains toujours otages. Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), une organisation non-gouvernementale basée aux Etats-Unis, estime à une vingtaine le nombre des journalistes portés disparus en Syrie ces dernières années et pense qu'une part d'importante d'entre eux sont aux mains de l'EI.